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Full text of "La liberté (1926-12-29)"

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‘Vous avez 40 faire de nombreux sa- 
crifices pour entreprendra ce long 
voyage mais le but que vous vous pro- 
poses en le faisant ent digne des plus 
grands éloges. Pour les uns, c'est le 
retour au foyer natal, pour les autres 
c'eat La première visite au berceau des 


+ ancêtres, pour tous c'est un pèlerinage 


par lequel s'expriment la piété, la re- 
connaissance et l'amitié, la foi, l'espé- 
rance et la charité, C'est par votre 


______ cuits des traditions.et de ls métoire 


dés ancêtres que s'expriment votre pié- 
té, votte reconnaissance et vatre ami- 
tié et c'est par ce que vous tenez des 
aieux et que vous pratiquæ que s'ex- 
Driment votre foi, votre espérance et 
votre amour. Vous avez éabli votre 
patrimoine dans l'Ouest et Îà, vous le 
défendez. Vous défendez votré langue 
“et votre foi. 
F “Votre passage parmi fous nous est 
une grande joie et une fière leçon. 
Vous avez voulu vivre et vous vivez. 
Vous venez maintenant réchauffer vo- 
tre zèle au contact de la famille et 
‘vous avez voulu commencer vôtre voya- 
ge par la prière en venant vous age- 
mouiller au pied de cet autel. Votre 
confiance ne sera pas déçue et vos 
prières ne seront pas inutiles. Nous 
demandons à Dieu de bénir votre voya- 
£ge et de vous protéger, tous et chacun 
de vous.” 
R. P. Langlois, O.M.I. 

Le R. P. Ubald Langlois, O.M.I., ré- 
déctèur en ëhef du Patriote de l'Ouest 
à Prince-Albert, répond aux éouhaits 
de bienvenue de Mgr Deschamps. 

“Dieu seul a pu faire le coeur de 
l'homme assez grand, dit-il, pour con- 
tenir l'émotion et les larmes de joie 
dont nos âmes sont pleines en ce mo- 
ment. Vous Lous avez reçus comme 


toute leur vie l'effort soutenu et béroï- 
que de l'apostolat. C'est lui qui a 
permis au Père Lacombe de se dé- 
vouer pendant 76 ans aux missions de 
làbas. , : ; 
“Nous vous remercions, Monsel- 
gneur, de votre bienventde et quand 
nous remercions les titulaires de cette 
église métropolitaine, c’est tout l'Ouest 


r catholique à genoux qui vous remercie 


parce que nbus nous souvenons du 
sang catholique et français fourni à 
l'Ouest par votre Eglise. £ 
“Dieu ne permettra pas que l'effort 
des premiers missionnaires de l'Ouest 
soit Inatile et nous voulons obtenir de 
Dieu qu'il soutienre, par ses prêtres, 


par pierre. Il y a 80 
de se bâtir une Eglise 
il est allé chercher, sa nation 
apostolique, la France, les ouvrier: 
dont il avaît besoin pour tailler l'âme 
de nos Indiens. De ce nombre ont été 
les Provencher, les Taché, les Lañè- 
che, les Grandin. La croix des clo- 
chers de l'Ouest indique aujourd'hui 
les étapes de leurs calvaires. 

“Mai Dieu voulait dayantage, il ap 
peln dés Quatre coins -46"Wf térre 1és 
peuples les plus disparates. Il se ser. 


vit peut-être pour les amener là-bas 


de la cupidité. Mais il est à la gloire 
immortelle de la race française d'u- 
voir esquissé les premières beautés de 
ce temple. 


“Monseigneur, la race à laquelle 
nous appartenons a été la première à 
fournir à Dieu les ouvriers et les ma- 
tériaux ce cette grande oeuvre de 
l'Ouest et je ne vois pas comment Dieu 
cesserait de nous considérer dignes de 
porter son flambeau là-bas. Il ne nous 
a pas marqués du signe de sa répro 
bation, car grâce à Lui, nous avons 
chez nous un grand nombre de voca- 
tions raligieuses. 


“Nous tournons aujourd'hui nos yeux 
vers ros compatriotes des pays d'en 
haut pour qu'ils nous aident dans 105 
efforts pour préserver la survivance de 
notre fol.” 


Après ces courtes allocutions, Mgr 
Deschamps a présidé à la cérémonie 
de bénédiction du Très Saint-Sacre- 
ment, assisté des chanoines Harbour 
et Binette, puis les voyageurs de la 
Survivance sont montés dans les nom- 
breuses voitures mises à leur disposi 
tionËpour se rendre à l'hôtel de ville 
où a eu lieu la réception officielle. 


LA RECEPTION A L'HOTEL DE VILLE 


Allocution de M. Médéric Martin — Réponse de M. Henri 
Lacerte et de M. J.-H. Lamarrè 


Le maire Martin a fait les honneurs 
de la ville à nos délégués au cours d'u- 
ne réception officielle donnée dans la 
grande salle du conseil municipal. 

Les voyageurs de la Survivance sont 
arrivés à l'hôtel de ville vers quatre 
heures et demie, après une tournée de 
la ville en automobiles gracieusement 
mis à leur disposition par le comité 
de réception; plus d'una centaine de 
voitures ont ainsi transporté les visi 

rs de la basilique au palais muni 
cibal. 

M. l'échevin Léon Trépanier a pré- 
senté les voyageurs à M. le maire, qui 
A prononcé” une brève allocution. 

M. le maire Martin 

» Uès le début, M. Martin félicite nos 
compatriotes de l'Ouest du bel exem- 
pie de solidarité qu'ils donnent à leurs 
frères de l'Est. Si, dit-J, nos frères 
des Etats-Unis avaient pris la route 
‘de l'Ouest, au lieu d'émigrer aux Etats- 
Unis, le peuple cansdien-français ne 
serait pas ce qu'i est aujourd'hui, une 
miporité dans le pays, mais bien une 
nation forte qui en imyposerait par sdt 
nombre et sa valeur sux autres ei 
toyens qui nous entourent. Malheu- 
reusement, !l en a té autrement, et 
notre influence s'en troute bieu amoin- 
érie. 


Vous conservez là-bas nos meilleu- 
res traditions et c'est là le grand mé- 
rite de votre survivance; vous nous re- 
venez pour puiser du courage à la 
source de votre patriotisme, car vous 
savez que la province-mère est la plus 
grande des provinces de la Confédéra- 
tion, à caûse de son esprit de loyauté 


egyers les minorités. Vous savez qu'el- |, 


le respecte toutes les nationalités et 
toutes les croyances”@i qu'elle donne 
l'exemple sur ce point à toutes les au- 
tres races qui grandissent chez elle. Cet 
esprit de tolérance fait la prospérité 
de la province de Québec; il devrait 
inspirer les autres afin d'arriver un 
jour à réaliser l'unité nationale caha- 
dienne. 
M. J:H. Lamarre 

M. Henri Lacerte a répondu, au nom 
des visiteurs, en reprenant le thème 
développé par le maire. Il déclare que 
les Praute Conndices de l'Ouest se sont 
faits les ardents apôtres de l'unité na 
tionale ay cours de ces dernières ah- 
nées. Puis il cède la parole à M. J-H 
Lamarre, qui possède des terres en 
Saskatchewan et, qui habite Montréat 
la plupart du temps. A cause de cette 
circonstance partieulière, M. Lamarre 
est heureux de s'affirmer Canadien 
tout court et (Canadien français ensüite. 


des obstacies que rencontrent nos 
patriotes dans l'Ouest et parle de la 


Les excursionnistes sont reçus à diner : 
ville de Montréal — Bienvenue de ! 
et réponse de M. Camille Fournier ; 


à y venir au 


et de les engager 
de prendre la route 


Montréal — Les voyageurs de la Sur- 
vivance ont été reçus, lundi soir, à un 
grand banquet qui leur était offert par 
des autorités municipales de la métro- 
pole. 

En l'absence du maïre, M. l'échevin 
Alfred Legault, matre-szppléant, pré 
side le banquet, ayant à ses côtés les 
priugipaux*directeurs\du voyage, entre 
autres M. Henri Lacerte, magistrat de 
police à Saint-Boniface; M. Camille 
Fournier, président de l'Association des 
instituteurs de langue française du Ma- 
nitoba; M. Raymond Denis, président 
de l'Association des Franco-Canadiens 
de la Saskatchewan. Plusieurs éche- 
vins et invités de la ville occupaient 
les fauteuils de la table d'honneur. 


.| d'Education des 


En 1890, on dBchirait le pacte de la 
Confédération Bour ravir aux Cana- 
diens français lêurs propres écoies sé 
parées. Ce régime dura jusqu'à 1896, 
alors que nos éompatriotes obtinrent 
l'arraggement Laurier Greenway qui 
dura jusqu'en 1915, année qui vit ü 
gouvernement fÿrovisoire remplir l'en- 
gagement qu'il avait promis d'abolir 
les écoles bilinguës du Manitoba. Les 
Canadiens français, bondissant sous: 
l'insulte, s'unirebt et prirent la déter- 
mination de lutter jusqu'au bout. C’est 
à cause de cette détermination et de 
notre courage que NOUS AYONS survécu. 
Soustrayant noS luttes à l'influence 
des partis politiques, l'Association 
Canadiens français 


Au cours du repas, deux discours ont | du Manitoba est le seul moyen que nous 


été prononcés, l'un par M. l'échevin 
Legault et l'autre par M. Camille Four 
nier, au nom des visiteurs: ) 
M. Camille Fournier 

Au nom des Canadiess français de 
l'Ouest, M. Camiile Fournier, président 
de l’Association des instituteurs du Ma. 
nitoba, apporte le salut fraternel des 
150,000 Franco-Canadiens qui habitent 
au delà des Grands Lacs, et en parti- 
culier des 42,000 Franco<4-anadiens du 
Manitoba. 

Notre pèlerinage s’appell: le 
de la Survivance. Ceux qui se rappel- 
lent le passé et qui nous voient venir 
en si grand nombre aujourd'hui, cons- 
tatent que nous avons survécu. Le; 
luttes que nous avons livrées au Mani- 
toba ne vous sont pas inconnues. Qui 
de vous r'a pas entendu parler de ce 
qui s'est fait en 1870 au sujet de l'abo- 
lition de nos Gcoles; 


puis de 1870 à |en remercions. 


avons trouvé côntre les assimiluteurs, 
contre ceux qui veulent éteindre sur 
les lèvres de nos fils le doux parler 
de France. : 

\ Un autre facfeur de la survivance, 
ce fut la loyauté du groupe canadien- 
français envers ses instituteurs. Nous 
sommes loyaux aussi parce que nôus 
nous sauvenons. Quand nous sommes 
allés là-bas, noùs avons apporté avec 
nous la devise de la province de Qué- 


Manÿts *$. Nos. file. ec mme 


de Mgr de Laval, de des Or- 
meaux et des sacrifices de ncs pères. 
Les Canadiens français du Manitoba 
sont heureux de vous saluer et. vous 
disent: Venez chez nous, aidezæsss : 
toutes façons. Votre presse, ves gens 
de profession nous afdént et &sss des 
On prétend qu'à l'ouest 


1890 pour le maintien de nos écoles sé | des Grands Lacs tous ceux qui parlent 


Darées. 


français sont perdus. 


ü 


Perdus, les mil- 


La Survivance Française à Montréal 


ln er © L:cursionnistes 
ny pp du = epécis 
Lee’ eme botegre 

- À 


AE 


vôtres, se souviènnent de Champlain, 


ce françaisé sut le sol de l'Amérique. 

‘M. Fournier reçoit une ovation à la 
fin de son discours; l'enthousiasme des 
acclamations gagne rapidement toute 
l'assistance qui se lève et chante: “Il 
A gagné ses épaulettes”, puis entonne 
l'hymne national : 


QUE 


_ LA LIBERTÉ :- 
souhaite une bonne, heureuse et pro - © 


S 


r à 


. AU MONUMENT NATIONAL : 
F4 e « Laskiies 
Un jeune’Français | | , 
D - M. l’abbé Lionel Groulx et de M. Raymond Denis 
M. Albert Pinel, ingénieur agricole, . 
diplômé de l'Institut agricole de Fri-| Les pèlerins de la Survivance fran- 
bourg, Suise, a été tellement émer. | caise ont été les hôtes de la Saint-Jenn- 
veillé des possibilités de l'Ouést cana-| Baptiste, au Monument National. Ce 
dien qu'il retourne en France pour | fut une soirée de famille: queiques dis- 
trois mois, afin d'encourager ses amis | COurs, de la musique, du chant, une 
de là-bas à venir s'établir avec lui | pièce du terrair. ‘ 
dens les plaines. M. Léon Trépanier, président de la 
Arrivé au pays wk mois de juin, M. | Saînt-Jean-Baptiste, a souhaité la bien- 
Pinel alla s'établir à Gravelbourg et | Yenue aux visiteurs. 11 leur a annoncé 
de là visita toute la contrée environ- | que M. Henri Bourassa, retenu chez lui 
mânte. “L'Ouest ‘st un pays merveil- | bar la maladie, ne pourrait parier. 
leux, nous dit-il, et j'ai hâte d'7 retour- | “Vous aviez exprimé le désir d'enten- 
ner avèc mes camarades de là-bas. J'ai | dre M. Bourassa, dit-il. II était au pro- 
l'imention de me livrer avec eux à la |&ramme. Malheureusement, i] u'a pu 
culture intensive et je vôis pour cette se rendre jusqu'ici” . 
pärtie du Canada un avenir splendide | M. l’âbbé Lionel Groulx, directeur de 
pour celui qui veut travailler. l'Action française”, a prononcé un 
M. Pinel, qui‘est allé dans l'Est avec] vibrant discours qui a été très ap- 
les voyageurs de la Survivance fran-| piaudi. 
vais “et enchanté de son séjour en! M Henri Lacerte devait répondre 
Canada. °J . au nom des visiteurs. Il a cédé 14 


. LSSE LA 
timent national, qui, avec son journal, . 
a fait le plus péutêtre pour. sontenir 
le courage de çeux qui sont à l'avant 


Les pèlerins de la nce sont 
profondément déçus de ne poufoir ex 
primer directement à M. Bouraèssa leur 
profonde reconnaissance, de ne pou- 
voir lui dire que san. oeuvre n'4. pas 
été stérile puisque la Survivance fran- 


prochaine, le temps et l'éspace ne nous 
permettant pas de leur rendre pleiné 
justice pour ce numéro. : 


les accompägtait au piano, L'oréhes- 


52 ans de prêtrise. fi a d'abord fait l'éloge de M. Henri 
rassa et de son journal. 
MONTREAL — Une superfeie globa- | Les pèlerins du la Survivance fran- 
ie d’environ deux cent millions d'acres | çaise voulaient entendre M. Bourassa 
a été subdivisée dans l'Ouest canadien | non pas seulement parce qu'il est l'élo- 
jusqu'à ce jour par le Service Topogre- | quence personnifiée, mais surtout par- 
phique, ministère de l'Intérieur. ce qu'il est l'un des plus grands re- 
présentants de la race, peut-être le plus 
QUEBEC — M. Pérodeau, lieutenant | grand défenseur des minorités de lan- 
&ouverneur,de {a province, s'embarque-| gue française en dehors de la province 
ra le 2 pour l'Europe. de Québec. Sans faire de politique, 
sans distinction de partis, les pèlerins 
tiennent cependant à exprimer jleur 


Les loges du Monument étaient 06 


ce Nationale, de l'AC.J£C., de l'Asso- 
ciation dés Etudiants, de ia Chambre 
de Commerce, de l'Association <atholi- 
que des Voyageurs de commerce, des 
Syndicats catholiques et nationaux, de 
l“Action française”, des chemins de 
profonde admiration A celui qui a le | fer, du National, des Chevaliers de Co- 
Plus fait peut-être pour éveiller le sen- | lomb et de la presse. P 


A L'UNIVERSITE DE MONTREAL 
TE DE 


Allocutions de bienvenue de Mgr Piette et de M. Edouard 
Montpetit — Réponse de M. le Dr J.-J. Trudel 


Les yoyageurs de la Survivancc fran | race dans les plaines de l'Ouest, le 
caise ônt été reçus mardi matin, à 11| souvenir des missionnaires et des dé- 
hetres, à l'Université de Montréal.  |fricheurs et, pour ce bien que vous noug 

Mgr A.-V.-J. Piette, récteur de l'Unt- | faites, nous vous remercions avec effu- 
versité, et M. Edouard Montpetit, se- | sion. ‘ 2 
crétaire général, ont souhaité la bien-| Mgr Piette, après avolf annoncé aux 
venue aux visiteurs, et le Dr Trudel, de | voyageurs de la Survivance que M,1 
Saint-Boniface, a remer:ié les autort | Edouard Montpetit aura, l'année pro- 
tés de l'Université au nom des voya-| chaine, la direction du voyage de l'Unt 
geurs de l'Oupst. | versité de Montréal dans l'Ouest, ter- 

Les doyens de presque toutes los fa | mine en souhaltent aux visiteurs un 
cultés essistaient à la réception. heureux Noël et une bonne année, 


M. Montpetit., 


Mor Piette M) Edouard Montpetit veut joindre 
“ral que vous ne doutez| ,°s meilleurs souhaits de bienvenue - 
Das de la particulière q de la bien- 


et ceux des professeurs et à coux du 
venue que nous vous sôühaitons ici,| ;ecteur de l'Université. 


dit Mgr Piette. Vous allez entendre M assez compte 
sur votre route à traveis la province ais ue GC Do 
; | l'expression de bien beaux sentiments || On croit que l'Université reçoit 
et vous retrouverez des souvenirs | chez elle quelques gens qui, 
chers, vous reheontrerez des frères par après un stage plus où moins long, se 
le sang, par l'idéal poursuivi, par les | j25cent dans ce qu'on est convenu d'ap- 
arpirations vérs l'avenir et nous sou- peler le monde. Pourtant, YÜniversité 
haftons que cela échauffe votre coeur. | st bien plus que cela, C'est elle qui 
Ici, à l'Université de Montréal, nons | distribue à travers le peuple les com- 
nous plaisons à penser que vous re- pétences, les hommes qui luttent avec 
trouverez des personnes qui vous sont | ,ous, qui sont à vos <ôtés dans les mo- 
apparentées par l'idée et le sentiment | ments difficiles. Voilà le premier rôle 
qui vous ont déterminés à entrepren-| 4, l'Université et si elle n'exfstait pas, 
dre ce phlerinage à travers le pays de nous n'aurions pes le bonheur de con 
votre naissance ou de vos ancêtres, | iempler le spéctaclé qui nous frappe ‘ 
car l'Université de Montréal est non | aujourd'hui d'admiration. 


seulement une le de patriotisme M. tpetit nûtres 
éclairé, mais alle dent à organiser des PSE pet ds Lnaralidis 
cours de patriotisme et c'est pour| puis vers les plaines. de l'Ouest et le 
mieux faire comprendre ces cours que | travail accompli depuis 1880. 

nous sommes allés chez vous depuis 11 rappelle que c'est à.ja France que 
deux ans et que nous irons encore l'an | nous devons d'être ce que nous som 
prochain. Depuis ces voyages, nous | mes, puisque ce sônt les Français qui, 
sentons que nous sommes plus près de les premiers, ont découvert et colonisé 
Vous, que nous sommes à vos portes | je Canada, “ des étrangers nous 
et que nous sommes plus frères que | disent que nous Be pouvons ‘pas’ fon- 
nous pouvions être auparavant. ‘| der de droits là-dessus, dit M. Mont 
Nous tenons à vous remercier du | petit, je leur réponds que je ne veux 
bien que vous faites à notre ince | pas céder devant cat argument. et j'ai 
par votre visite; vous nous apportez |le droit de dire à ces compatriotes d'au- 
un souffle nouveau de fierté nationale !ires langues que nous méritons d'être 
en vous rappelant l'histoire de notre CA enivre en deuxième page) 


, de 


— 


LE 


va. Le 2 mg di ge . 
a Sage 7 , Dr ve Ag ) Le 
A PNUDE pour Lrédac: + $ 


Dr CN rh tas à ST ECHE 


“e — ts 


téhewan et de FT 
M, Lacerte 


| On dit eus: il. Poincaré, qui |: 
‘À force des choses, une presse eéssentiel-|' et ancien élève de Chaplain. ee are 


vligé. servir son pays, de 
$ M Henri Lpcere réponde premier. lement militante. Elle ent tojours en, à —— de «ges fionoratrel qu'il DENTISTES. 7” À , 
du nom. des ‘visiteurs l'Ouest, et} évell pour signaler les dangers et eige noire Fran jé ustice commè 
1 4 parle de l'oeuvre accomplie par l'Asso-| pour revendiquer les droits légitimes Delsn noire en ce pa Pal da. 2 


1 avocat, a dé-procéder à de-sévères éeo- 
cation d'Education des Canadiens fran-| de fotre vie catholique et française. Parts SR Ün écrin: shéssuins de | nomiies. -H a passe hs paraïtil, son 
Gäis du Manitoba. 11 rend témoignage] Un ami constant et dévoué des Ca, ), nature-s'est prodfit dans la région | ehauffeur et renoncé à son-auto per- 
À cette société, fondée 11 y a dix ans] nadiens de l'Ouest, M. Omer Heroux, | oniagneuse de Livrädols, dans le dé- | sonnelle.. Et l'on ajoute que, très bra- 
par ‘un groupe de patriotes qui ont] suggérait récemment max voyageurs de 


v- a, LES | 
rterment du Puy-de-Dôme. Après une Poincaré fait ses éour- 
sorts. M; Bédard ma Jève-pour |refhbli une tâche des plus ardues avèc | la Suryivance d'indiquer eux-mêthes la Le tempête phrog uné ile sur Lg es que met éconotni- je MDI TÈE . 
Jen toubalts de bienvenue; 11 | le meilleur des succès. meilleare façon d'être aidés. : Mesda- |, et quand le vent s6 fut apaisé, on | quement à sa dispoïhion la “Société = 
"go de recevoir, au nom dé Ja “Dans le Manitoba, dit-il, nous avons | mes et Messieurs, abonnez-vous à nos vit le 4ol recouvert d'une mince con: | des Transports en commun de la ré- 6 ps.#4 À y : 
société des Artisans,-ses com- | été moins favorisés que dans les au- Journaux. Quand vous aurez senti}, je “neige noire” par dessus l'épais- sien perisienne”, c'est-à-dire en auto: ER F Dr À . 
; %9"FOuest qui viennent jre-| tres provinces de l'Ouest, car depuis | passer Chaque semaine dans les pages |, couche de neige blanche. Les habt- bus et en tromways :: 1944 ave, Er Satat-Bontines : 
# -wiei porolsses qui les ont | 1916, la langue fratiçaise n’a plus droit | de ches nous le frémissement de vie|{,nts de 2a région ne sé souviennent = ‘ one 82 330 
| 4 ‘1 11-s0uligne le fait que le de cité dans les écoles du Manitoba. | francaise qui anime. nos paroisses et 


. — 
pas d'ayoir vu un aussi étrange phéno- TE nitetleé 


|A sauvé le Canaëa| Aujourd'hui 11 y a plus de français.et | soulève nos espoirs, que de préjugés! one 


Eéures de bureau: 9 h, ami, À 5h, pin ‘ 


- RE d' ndé”? 3 Le soir, sur fendez-vous L 
} a été hadt de la pharmacie MéRuér | 
p Il se donne uné mailleure formation | encore tenaces disparaîtront! Le Jour. ere Le —_ Go ve a ; a 
4 Mer Mgr Lepailieur française grâce à ces hommés qui ont | nal français de l'Ouest, Mesdames &t é r- étrou 
5 "G-M. Lapailleur, aumônter gé- | dirigé l'Aésociation d'Education du Ma- | Messieurs, ce sera ajors. pour veus Ce que touche annuellement émanant Tél.—Bureau: 28 700 . Rés: 81 642 
à Bôclété des Artisans, ajôu- | nitoba. 1ls ont fait une grande oeuvre | comme la lettre hebdomadaire du frè- le président de la Répu- Paris — Le mp éfnmant ross, Dr A.-W: HOLDEN ! 
à noth de bienvenue et rap- | en s'occupant ainsi du blen-être êt sur-| re absent, mais non oublié, et de qui blique française : connu soûs le nom de “Grand Condé”, POUR TOUTES DENTISTE | . 
YOYeBeurs de la *Léaisôn fran-| tout de l'Ame des petits enfanis dû Ma-{j'on dit avec amour et flerté: Ji est| ; ,. [ati qait été volé au châtean du Quel A ATES ; 44, EDIFICE :SOMERSET # 
des ofganisateurs des Ari | nitéba.” bien toujours de la famille! Paris — Que touché annuellément le | d'Aumale, à brgrer À au D: Das - Winnipeg : i 
Qüest canädien. 1] ânnon , président de la République? Le rap-| ment d'octabre, a été mgtrouvé. Deux 1; 
le. éncours de. M. l'avpé| L& Prêsse française, preuve | ‘Les fils du Québec sont les 


. vort du budget des finances noïs l'in-| des prétendus voleurs, Léon Kaulfer 

aire colontsateut, 1e] et élément de survivance bienvenus dans l'Ouest laique: en premier-lieu, 18 “dotation” | et Eïhile Souter, qui étaiènt montés 

g voyages 3" “Liaison fran-| Le président invite alors le R. P.| ML. Villeneuve parle à. son tour: |d4 président &e la République est de dans la tour du château au moyèn 

C] d'u gb l'Ouest, l'ét pro- | 2-0. Plourde, O.M.I, à parler des oeu-| 3, qois d'abord, au début de ces ps Ayo francs; les frais de la “mai-| d'une éthelle, ont été arrêtés. On an: 
voyageurs se partageront en | “res de has de l'Ouest; voici le 


quelques remarques, accomplir un de-|son êu président”, 700,900 francs. En. | nonce qu'ils ont fait des aveux. Kauül- 
texte de s é allocution: 


QRETS SEAL 


Cänada Church Goods Co. Ltd. 
+149, Church St, Toronto 


Dr JARJOUR 


Gradué avec ue s sen air aa 
féal et membre d EU NES 
gièns dentistes de 


4 voir qui m'est bilan agréable, c'est de | fin, le chapitre “frais de voyage, dé-|fer a/ dit-on, trop parlé et son indis- bind Soutien bugs: où ron 702, Ed, Great West __e _ 
L'une de es ler plus éloquen-| Vus saluer au nom de l'hon. Albert | placements, représétation", se monte | crétion l'a trahi. vous Droeurera gratuitement tous les: Téléphone 27 re h: 
tes de 12/ sd nce de l'Ouèst, en |préfontaine, ministre de l'agriculture | éalement à 700,000 francs, ‘soit en| Le diamant rose, évalué à $2,000,000, que vous vous D SLR. verse 266, RUE MAIN . ges NNIFR@ i 
méêyné témps que pyrust des éléments les | {ans le gouvernement du Manitoba. | tout 2 millions. a été trouvé dans une valise, On pré-|tez en L' AT venir vos 
1 plus actifs dg cette survivance, c'est | rai l'honneur et le blañètr de servir — rs — voit que d’autres “bijoux prochet ge-| Paren PE pre 
notre presse rançaise: Nos journaux, ; 


sous lui la cause de nos. compatriotes |: 


nous Sommes fers dé le’ proclamer, | manitobains en qualité de conféreneier Un musée du ‘êu fonroatine 
figureñt Avéc honneur à côté des feuil- agricole attaché au département au: 


les les plus vivantes, les mieux rédi| Que 11 présiée. ï bete D Notre a atineué costrère 
ules Véran précon le musée du samedi après-midi eur retides- 

re es Ô Chaque province 4 son | «Mais que personge ne s'effraie, je journalisme, dont l'idée a reçu un com- | essieu veus Don iament 

organe officiel: la Liberté au Manitoba, | ne suis pas ici pour faire de la propa- Mobtenist die Lun made MANUFACGTURIERS 

le Patriote de l'Ouest en Saskatche- -&ande de colonisation, Comme tous on j 


mnt 

, , des secrétaires de rédaction. , AVOCATS ET NOTAIRES . ' 
wan, l'Union age 3 Rare ie Chacun | nes compagnons de voyage, je suis La press eût, en ettet, en état de JO BRUNET 

de ces Journaux s identifie pleinement | onu pour préndre de nouveau contact fournir leä éléments, d'une collection MOMARBRE — GRANIT cree | 
Mi ge EroU pe dont 1 incarne les a lave la vieille province, lui apporter fort ‘intéressante: manuscrits et por. ETC. | BERNIER & BERNIER 
pirations et de chacun, Mesdames et| mes souhaits et vous donner quelques | : e pe 


Messieurs, à cause de son activité £6-| nouvelles de cheë nous.” traits de journalistes célèbres, exem- 414, ave. Taché, St-Boniface …— AVOCATS NOTAIRES . 
conde et de son courage jamais abattu, 


ront nirntest 


it 


TT 
Bureau! bar” À a me) 5 Winnipes , 


MSP Ce fe 


OT, que muehe” Sais UMonitaoe, man. 


dou Se 1 é plaires de numéros rares, collections En face de l'hôpital Saint-Boniface Droit elvil, droit criminel 
ur e les voeux de éph icipalités, prêts testamente ' 
nous pouvons dire en toute vérité: 11 a! l'Ouest pour la province de Quépec, de journaux, etc. VENT TS 1 NV ments de successions 
den inérité de la pairle. Fa ajoute: Un musée du journalisme, sauvant 


A titre de représentant de la Liberté 
de Winnipeg, je me permettrai, Mes- 
dames et Messieurs, parce que je le 
copnals mieux, de vèus présenter en 
deux mots ce vailjant journal. L 


de l'oubli les “éphémères” qui eurent 
leurs heures de célébrité, serait d'un 


“Nous sommes de ceux qui désirent 
une organisation agricole plus parfaite 
pour Québec afin que ses fils de culti- 
vateurs soient moins portés à regar- 


Edifice Standard Trusts, 348, rue Mais . 
Innipeg 


Gil ns sn Ru rie Res 
| MINARD Monuments Fandsité HENRI LACERTE | 


LA, Le l ‘ 
! M — Granits — Statues on ‘ 

Il y a une quinzaine d'années, nos … hr Sois M pr Cr ES : a at: er ter es ia marbre Qurrens Edifice at tr] rue Main e 
grandes luttes scolaires n'avaient pas] “Nous sommes même de ceux qui P ARFUMS pére auchan andre asrandissnna d'après petit modèle Téléphone 27 . 
seulement meurtri quelques-uns de n0#| désirent le progrès des centrés indus- Discrets, très d utaltés ASSURANCES 056, RUE MAIN 
droits les plus sacrés, elles avaient | triels de Québec comme digue à une D SS WINNIPEQ , 

émigration vers les Etats-Unis, Et|DN * Ce que Femme veut . Agence Counsel - Macphec : D 
; jererteree tnt ere rer quand Québec aura fait tout cela, com- Pour être aimée Néué prenons * J.-T. BEAUBIEN ‘ 
_ = an .| me il lut restera probablement des fils Perlys d’ ces 4 AVOCAT ET NOYAIRE ‘| 
4 N | de cultivateurs, — car nos foyers rw - . tout genre d'assuran cos, Ka, rosé éA D * dose Bids , 
! LU L E S RS Ÿ |raux sont encore généreux et-prodtf" Poudres de riz extra Téléphones 27 363-—27 364 l- Te , | 
ÿ DU sent de nombreux enfants, — si vous Bâtons pour lèvres nec + "- mele 
DR H AM | LTO N croyez que c'est votre avantage com- 6 


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| POUR me le nâtre que l'élément français ne 
T- se confine pas dans Québec, vous serez 
| Saint-Luc, Saint.Bruno, | MAL DE TETE 


» x amphell, K.0, — J,-N, Landry, BA : 
. les bienvenus dans l'Ouest. No toilette KA} # ' UBU EL ïü 
PYUTE Saint-Albert | a+ SL Le 1Q LJ F tionnons l'Ouest pH ace bd mé Savon a la barbe ! a s î IGNE { , U N ARD LY MAD : 
“En véñte par + Somme | CONSTIPATION aurait son utilité dans la solution d'un Défis se Chellé d 
ep des Liqueurs INDIGESTION (| problème qui inquiète tous les vrais Arrumerte urellé 


AVOCATS ET NOTAIRES d 
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è MALADIES DES | patriotes, qu'ils soient de l'Est ou de 
‘ Ê & Beliveau ROGNONS E 1 de 

ss Je n'ai pas’ besoin de vous dire que 

JA. LEA un “ D |itout cela n'a pas été produit 1 

Le bot hnipz || LE sé! . à sin 

seuls Canadiens français, mais nous 

_ avons notre bonne part dans cette pro- 

doction; je n'ai qu'un regret à expri- 

mer, t'est que nous ne $0yons pas plus 

nombreux à prendre notre part kie la 

richesse de l'Ouest, qui fait ss” md le 
monde ontier. 

“Nous sommes près de 45,000 au 
Manitoba. La plupart de ceux qui y 
sont venus ont débuté modestement ; 
Plusieurs n'avaient pour tout capital 


> LINDAL  À-A; PAUD'HONM 


Î 
| 
| 

es THON LEA. La. PRUD ONE" var ‘ | 


LINDAL, FPE Ce 


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que leurs deux bras et une bonne dose En 1 Les CRT arr anne, éparts fréquents, pas # re- , | | 
de volonté. Ceux d'entre vous, Mes- Vel0p} Es à 7. i "fe rer mt 
sieurs, qui nous visitent de temps À Crèches de Noël 


autre et qui’-ont le temps de laisser 
un peu la grande ligne de chemin de 
fer pour entrer dans les terres nous 
disent que notre organisation Parols- 
siale est plus développée qu'ils ne l'a- 


466, RUE MAIN. ; —:: WINNIPEG ‘| 


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_ vaient d'abord cru Nous avons nos Spécialité: MISSIONS à Sn, e > 2 0 Man, 
PU WELS difficultés dans un ordre qui n'est vomir 11e “psiiphéhe W +4, Ed re j ‘ 
fréquents du- Canada pour celui de la culture, Ces ps a 16, RUE DUNDAS OUEST ps x We dr ‘« 
réell pren "(Près de Yonge) " BOULEVARD DOLLARD As à 2" 
RATES, HAMBOURG et BNCLETERGE. ep tee Re Ra ns RUES 
LE être présomptueux, je crojs pouvoir |: = | 
vu x DIR gag peu» eur me paquebets 


affirmer que vous avez moins à crain- 


dre pour vos fils qui viendraient chez 


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er D dorer sut 18 heureuse de 


ceux qui songerpient à partir … 


Pr | 


ils cuignh: rnditis is Départ. de-ln Sornisance:jro: 


çaise pour l'Est. Quels sont les plus nombreux parmi ces voy=- 
æeurs? Les culiivateurs. Pourquoi? Parce qu'ils ont plus de 
‘loisirs et plus d'argeni que beaucoup d'autres. . Venus de l'Est 
sans le sou pour le plupart, ils retournent voir leurs parents 
et leurs amis, «près avoir acquis de jolies fortunes. La compa- 
.. raison entre eux et ceux qui ont quitté les terres pour la ville 
n'est pas à l'avantage de ces derniers. Comme disait dernière- 
ment le Devoir cn parlant de ceux-ci: “Ce sont des propriétai- 
res el des maîtres qui sont passés au rang d'esclaves blancs.” 


Si nous entrons maintenant dans les paroisses pour, faire | 


le relevé des ressources de ceux qui restent, ce n'est pas par 
centaines de mille piastres qu'il faut compter, mais par mil- 
Hons. Ceux qui. nf que nous exagérons n'ont qu'à prendre 
un crayon, se faire aider, si nécessaire, par ceux qui sont au 
courant des choses et compter ce que possèdent les cultivateurs 
‘de paroisses comme Saint-Pierre, Saint-Jean-Baptiste, Notre- 
Dame de: Lourdes, pour n'en citer que quelques-unés. . Ce qui 
est vrai du Manitoba l'est également de la crshe bee et de 
l'Alberta. 


C'est le produit de la culture des terres. 


-Non, cultiver la terre n’est pas, comme le disent impru-| 


demmnént certaines personnes, un chien de métier, c’est unc 
belle profession. La terre, quand elle est traitée comme une 
grande amie, donne une belle liberté à celui qui la possède et 
souvent Ja fortune. . Qu'elle offre certaines difficultés, c'est 
incontestable; mais quelle profession n’a pas les siennes? ‘ 

Raisonnons mieux, ne calomnions pas la terre pour couvrir 
certaines faiblesses personnelles. 

Voilà, il nous semble, un second objectif qui s'offre à ceux 
qui veulent servir une cause qui mérite d’être servie. ‘Mettre 
ces vérités en vive lumière nous semble un travail qui aurait 
de bons résultats, s'il était fait avec méthode et persévérance 
dans les soixante paroisses du Manitoba. 

| 11 y a des choses qu'il faut redire souvent pour empêcher 
le préjugé de mins sur la vérité. 


PERTINAX. 


* 


Les.Canadiens aux Etats 


Monsieur à Oissacer 

Un économiste est à étudier l'ave- 
tir du Canada dans le “Citizen” 4'Ot- 
tawa et découvre qu'avec les immi- 
granis qui nous venaient jusqu'en 1914. 
eu taux d'un millier par jour environ. 
nous aurions dû compter unè popula- 
tion totale de seize millions au dernier 


que et économique. 
En regard des dépenses de millions 


‘que année depuis 15 ans au moins, nous 
pouvons et nous devons opposer nos 


pertes en “capital bemain”. Le œîft 
[uen des nôtres partis depuis 15 ans 
recapsement — 16 au lieu de 9. Où | seulement pèse terriblement lourd dans 


sont allés les sept millions qui man |la bélanre Les Américains, qui éont 
œuent? Et surtout. où iront les autres | des $ens pratiques et qui estiment tont 
millions eur lesquels nous comptions | à prix d'argent, ont établi que 


pour l'avenir? sance productive ‘d'un homme était de 
| 


h y à actuellement à Toronto 15,000 | 5150 par an. ce qui. au taux de 6 pour 


personnes qui demandent à s'es aller | cent, donne un capital de 5308. 
aux Etats Unis. Ds eos, dans 15 omis 

vüle de Toronto, la patriote’ | 
sujets britanniques! des gens nés en | 


puis 15 ans, c'està-dire un gros mil- 
Grande-Bretagne pour la plupart’ 


attirent aux Etats-Unis une” moyeane POUR PONT RenR par le Pare, sans 


de 160908 Cansdie sasée. |'retour. 
c'est un goût pour vivre une répu-j Si d'ud'outre cité, nes maîtiphieds 
biique plutt que dans’ Dominion les 32.000.000 — et c'est le minimum — 


Ceis m'a fait rire! Pourquoi pas la 
république d'Haiti alors? ou la répu- 
blique d'Andorre, pour be mentionner 
au» les plus petites? 

"Les Etats-Unis sont deveaus. pour 
diverses raisons et par diverses cir- 


pis puissant pour décoller les citoyens 
des patres pays et les attirer dans son 
“motle À doilaes”. et senci dons on 


de temps. 


1 AN PRE 0: heeres 1e FR 
souhaitons qu'on fauge deveage es" mestrent les 


“capital humain” en économie politi- 


faites pour attirer vers notre pays des 
immigrants britanniques, slaves, polo- 
Bais, ruthènes, russes, etc., et cela cha- 


“la puis- 


Si l'on multiplie cette somme par 
le nombre de disparus du Canada de- 


comme piles haut, pour lesquels on a 
bei et bien payé pour les, faire veñir 
comme immigradts et qui ont géssé 
aux Etais ou alleurs, à se troure qu'es 
autre million de piastres y = passé 
en vain (Cela ferait la somme globale 
étonnante de perdue pour le pays, là. 
quelle devrait s'augmenter des 135 mit- 
lards qu'aursient produits ici au pays 
hos nationaux pendant ie mème espace 


H n'y a rien de si terrible que des 


Papineau -____ 

M. le chanoine Papineau, supérieur 
du Collège de Saint-Jean, dit que c'est 
àvec joie et affection qu'il souhaite la 
bienvenue aux voyageurs de 1a ‘Sur 
vivance”. Nous sommes heureux, dit- 
1, de vous féliciter de votre admirable 
persévérance dans le maintien de nos 
traditions et il convient d'exalter votre 
oeuvre devant la jeunesse étudiante 
de ce collège. 

Le supérieur du Collège rappelle en- 
suite que M. Lacérte, le président de 
l'Association d'Education : des Cana- 
diens français du Manitoba, a déjà 


Îvéeu à Saint-Jeén et qu'il.a été l'un 


ECONOMIE POLITIQUE ET ECONOMIE HUMAINE 


des fondateurs du collège, en 1911. 

M. Lacerte : 
M. Henri Lacerte rappelle les jours 
qu'il a vécus à Saint-Jean. Il remercie 
encuit les autorités religieuses et ci- 
vies de Saint-Jean du magnifique at- 
cueil fait aux Nous de - 
| bas, dit-il avions en vue de coloniser 
l'Ouest aux dépens du Québec, mais 
je crois que nous faisons fausse route. 
nous faisons de la colonisation à re 
bnurs, car, à force de nous répéter ces 
accueils cordiaux, vous allez réussir à 
coloniser Québec aux dépens de l'Ouest 


voyageurs parte qu'ils voulaient voir 
comment use ville de 10,008 âmes com 
me Saint-Jean peut édifier un collège 
classique, et aussi parce qu'il est bo8 


ses que leurs jeunes compatriotes de 
l'Ouest seront appelés à faire demain 
et un peu l'histoire des survivants de 
l'Ouest. 


traits la situation scolaire dans les 
provinces de l'Ouest. 
A l'église 
Après le chant r"O Canada” ac- 


“Votre visite à Saint- 
Jean. dit-il, est un'acte d'amitié, et 
vocre visite dans cette églisé us acte 
de foj catholique” Ii félicite les gens 
de l'Ouest d'avoir su: malgré tous les 


M. Lacerte expose ensuité à grands 


vivance française sont arrivés à Nico: 
let à huit heures mercredi matin et ils 


ont été reçus à ls gare par une délé |. + ME 
gation des citoyens et du clergé. Ils bienfaits que je réveille 
se sont rendus à la cathédrale où Mg linais pour vous dire que nous sentons Lre: 


leur ont souhaité la bienvenue au nom: 
du clergé de Nicolet ef des communau- 
tés religieuses. | 
-_ “le vous soubaite la plus cordiale 
bienvenue, a dit Brunault, Vous 
êtes pour nous dés'arhis et des frères. 
as voyons briller sur vos fronts l'au- 
giorieuse de nos ancêtres.” 

Monseigneur de Nicolet rappelle 
suite le développement merveilleux de 
la province de Québec après 150 ans. 
De 60,000 âmes que nous étions alors, 
nous avons aujourd’hui une population 
de près de 5,000,000. : 

“Vous êtes _dans l'Ouest depuis à 
peine 50 ans, dit Monseigneur, mais 
vous avez la même foi. les mêmes 
moeurs, la même langue et les mêmes 
traditions. Que ferez-vous dans 50 ans 
à venir? Cela est le secret de Dieu, 
Mais nous sommes sûrs que vous Co- 
tinuerez-de vous multiplier. Vous né 
ties alors qu'une petite poignée et déjà 
vous êtes au nombre de 130 à 140,000 
Canadiens français et. catholiques; 
c'est donc pour nous un grand honneur 
de vous recevoir pour vous féliciter 
de votre survivance. Nicolet a eu la 
gloire de vous fournir deux évêques, 
Mgr Provencher et Mgr Lafièche qu 
naquit à un arpent de cette cathédrale. 
I1 était au premier repas servi au Sé- 
minaire lors de sa fondation en 1808. 


à coment que le er 


Nicolet — Les vagues de L'ETÉ en cnuter-moes mis dons D 


profond de notre coeur à revenir.” 
‘+ M. H-N. Biron, maire dé la paroisse, 
& lu ensuite une adresse de bienvenue 
aux délégués de nos compatriotes fran- 


ais de l'Ouest. Puis M. Henri Le-}: 


certe, président de FAssociation d'Edu- 
cation du Manitoba, Eëvoque 


en- | souvenirs de sa jeunesse étudiante‘ au 


collège de Nicolét, où il fit ses études. 
ll termine en remerciant Nicolet d'& 
voir éonné à l'Ouest des Déros mis- 
sionnaires comme Mgr Provencher et 
Mer Lafièche, et assure les Nicolëtains 
de la survivance canadienne française 
dans les plaines de| l'Ouest - 

M. le chanoine Lucien Hébert, curé 
de la cathédrale, après avoir à son 


tour souhaité la bienvente aux vis |Posent aux facteurs hostiles; ceux-à 


teurs. se dit assuré de leur survivance 
11 voit d'heureux présages de cette sur- 


vivance dans la force et l'union ée'uos |‘ 


compatriotes de là-bas et il demande à 
Dieu de ieur conserver cette forte et 


leette-umion qui leur permettra de vi! 


vre @és-pronpérer malgré les lattes 
prhterqn2r rat és. à 

‘ Après tes allocutions il y a eu salut 
et bénédiction du Très Saint-Sacre- 
ment,; et teë: voyageurs de l'Ouest se 
sont rendus au séminaire où une autre 
réception les attendait. 

Les voyageurs sont partis à pp 


CU AUX RON RIVIERE 


Messe au sanctuaire du Cap de la M 
bre 


délégation à NH dit Sois 
pate-nef enter Éghidéambionmn den 4 À 
matin de Québec en cette ville. Ils 
ont passé dans la cité trifluvienne une 
journée bien employée. Après avoir 
assisté à une messe solennelle à dix 
heures dans le vieux sanctuaire du Cap 
de la Madeleine, leur convoi les amens 
aux Trois-Rivières où ils furent reçus 
à la gare par des centaines de perso® 
nes. Ils défiièrent par les principales 
rues jusqu'à la cathédrale où ils furent 
aceueillis par Mgr Comtois. évêque 
auxiliaire, qui leur souhaits la bienve- 


Après la vibrante allocution de Mar 
Comtois, M. l'abbé J-A Morissette, 
curé de Radville. Saskatchewan, monté 
en chaire: il répond en termes émus 
à ces souhaits de bienvenue, et pré 
sente l'hommage de gratitade des pèle 


de la Madeleine — Réceptions 
édrale, à l'hôtel de ville, à l'Académie La Salle 
Saint-Joseph 


tel de ville et s'arrêtèrent devant le! faisant résultat: 


monument de Mgr Lafièche, où au mi. 
lieu d'une émotion intense la soute | 
chanta “O Canada”. 


I1 y eut ensuite une magnifique ré 
ception par les Rév. Frères des Ecoles 
chrétiennes à l'Académie de La Salle 

Le soir, il y à en réception Au sémi 
paire et concert per le chorale 

—— RCD 


Voici l'éppréciation que, donne Île 
“Canada Français” de la brochure de 
M_ l'abbé Sabourin, curé de Saint- 
Pierre. sur la coéducation: 

“Dans ceilte nouvelle brochure, M 
l'abbé Sabourin nous en expose !la 
théorie et la pratique, et plus particu- 
lièrement dans les écoles du Manitoba. 
Visiteur des écoles pendant plusieurs 


rîins La bénédiction du Saint-Sacre | années, l'éminent curé de Saint-Pierre- 
ment a clôturé cette cérémobie. Jolys nous 
Le groupé s'est dirigé ensuite vers) fruits de son expérience Et quelle 
l'hôtel de ville où il a été reçu par|ezpérience! M l'abbé Sabourin à des 
le méire Arthur Bettez Un suceu'ent yeux pour voir et des oreilles pour en- 


ces pages, les 


‘ [heureuses que de telles visites peuvent 


EN 


Pan er. 


(5 u 
La trd ion pone ete ri k [mt 


à eme ones de mas ma | 
RE den me 


à 
; ‘ frimas dé l'hiver, sl és 
Le R. P. Langlois encourage les nt 1e divin Entant* ré 
paux français de l'Ouest aün de :29!1, messe de minuit impressionne les uh 
tenir au courant du travail des Cans-| peginatious enfautiuss, charme les 
diens de l'Ouest. "1 : :' : = looeurs viéillis avec ées chants -savos: Ù 
dionnes-françaises et les fabriques defl.. au retour, le réveillon à tout casser. ter. 
À s'abonner aux journaux de l'Ouest! (us, nous trouvions pendus à la éhe- an”, les. > 
Ce serait des jalons indiquant la route minée des bes — les ples longs pos s!: Pas de sm 
à saivre au trop-plein de notre pop |iipies — cossus comme des riches et où me ‘eûtre euxt 
Iation qui se dirigeront vers les plat |, devinaient tüvtes les chonss tmagt-| Pas de cadeaux, ceux de Noël eut. 
es de TOuest plutôt que vers les] oujes Noël était religieux et grave. Ïsent! Plus de souhaits. aux Rois: 
Btats-Unis, où les nôtres sent us | Et ce. n'était pas tout. rien non plus; les autres he font rien 
PRE à | Quand paraisséient les premières |à cause du päys démocratique, je au 
À NICOLET de l'an meuf, des petits pieds} post Et a tradition ancienne ‘08 
impatients sértaient des lits chauds'at}meurt par moutonterie et° igsoraée, 
s : les enfants couralent demander la bé-{et l'on rend “les fêtes", autrefois -8i 
AS RCA patermalle, et alors l'on se jbelles, grises et termes: mals-l'on'pour.. 
souhaite la bienvenue aux} faisait avec une émotion polgnante les | ra tout &e. même dire qu'on a où un 
RES vrene à 2 nn ne mas”! ë D ce) 
ù un que la main du malheur| Je m'arrête, cher Monsieur. le Direc: : 
n'aurait plus de prise’ sur nous, qué|teur, car je vais en faire uno maladig | 
| séminaire. cusstruit à ootto| nous étivns à l'abrs de ses coupel -Mt| ie je-vobéçile partant VV PNR 
c'était alors que l'on présentait les|l'an neuf pour être ‘un de plus à 50%. 
nos cadeaux; chacun avait ss part et nous | haïter à ceux qui veulent garder és 
souvenirs, |étions toujours surpris de voir que nous | usages anciens “une bônne et. saute 
ce que nous avions désiré; [année et le paradis.à la fn de vos 
mais c'était le petit. Jésus qui nous les | jours”. de, vo vite 


apportiait, et Comme il savait tout. 
Après le jour de l'an et le célèbre 
er QU rune tous Lex: pren 


CE QUE DENT. 


Nos frères de l'Ouest peuvent être 
assurés que la vieille province les re: 
éoit vraiment en frères; ils peuvent |; 
être pareillement sûrs qu'il est une 
élite qui, non seulement les aime, mais 
connaît, suit et admife leurs efforts! 

Ceux-R savent à quels obstacles ils 
æ . quelles méthodes ils op 


savent que des entreprises menées là: 


ses devoirs êt ce que l'on atten de lul, 

Nous serions dés misérables si nous 
trompions les espérances de ceux qui 
luttent aux avant-postes, si, dans notre 
vie et notre politique, ils pouvaient 
saisir que ce pour quoi is combattent 
ä commencé de ne nous être plus sf 


privés qui les suivront, renseigneront 
|'éavantage les uns sur les autres les 
groupes de l'Est et ceux de l'Ouest:; 

Mais nous souhaitons de tout coeur 
que ce voyage fasse davantagé, qu'il 


Bienfaits des visites ps la 


| : Burvivance, 
Le Progrès du Saguenay (Chicou- 
Limmi} : | $ 
Faut-l) rappeler les conséquences 
avoir? 
On les appelle visites de “Liaison 
{ française”, rien de plus vrai; mais il 
faudrait dire davantage, car elles sont 
aussi des visites de liaison éminefu- 
ment canadienne. Il né faut pas long- 


tre l'Est et l'Ouest constituent ces 
groupes français nombreux ei solides 
disséminés jusqu'aux montagnes Ro 
chéases. 

Ce fait, l'an dernier a été signalé à |: 
Régina, à Winnipeg. à Ottawa, en tons 
les lieux qu'ont traversés les excur- 


he 


… 


! CARDINAUX 


S- Sa Sainteté a tepu un con 


‘’ieurs mois su Mexique avec une féro- nes.élèves. “Avéc une tendresse in- | que catholique doit conserver son juste 


; d ce paye. l'implété est devenne ea le Souverain Pontife. préfère et les . que la loi divine 


RS: 1724 
“ Le poses 3e 
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son, et fit imprimer à Amsterdam en 
1720 un récit de ses aventures. Jéré- 
mie ne pénétra jamais à l’intérieur du 
territoire avoisinant la baie d'Hudson 
mais il a laissé d'excellentes descrip- 
tions-des rivières Nelson, Haÿés et 
Churchill ainsi que de leurs affluents. 
ans su 11 donge au lac Winnipeg le nom de 
Le combustible le plus. écono- |||michinipi” ou “grande eau”, à cause 
mique que vous puissiez vous Ve in étendue et de s4 profondeur. 
rocurer. 
PROMPT SERVICE 11 parle aussi du lac Winnipegosis qu'il 
dur et 


appelle “Ouenipigouchib”. Dans son 

D | à ce qu'ils ne soient pas chas- , Ils fournissent , : c “Histoire de l'Amérique du Nord”, pu- 

illégalement. Méta - + + | imi bliée en 1716, La Potherie a décrit à 

“Ces bisons de plaine ont été trans- ne \ tout ce qu’il faut en fait de bois pour la maison 3.D. CLARK-FUEL Co. Limited ii Re dus à 

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premisr à atteindre le lac Winnipeg 
était également natif du Canada. Ce 
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la rive droite de la rivière Winnipeg 


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‘la tête desquels on remarquait S. E Leur préparation parfane ot ANTHRACITE Pas de cendre er 
Je cardinal Vanctelli leur maturité font des produits MS Ottswa — La compagnie du Pacif- 

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.yain-Péntife a fait une allocation puis, N'oubliez pas de donner le nu- - DEPARTEMENT DU GAZ ide lignes de chemins dé fer seront 
avec le consentement des membres du mère de votre permis ot de faire , construites dans les provinces de l'Al- 
Sscré Collège, a nommé deux nouveaux votre commande chez Wi - e berta et de la Saskatchewan. Ces six 
"esrdinaux italiens: Mer Giuseppi Gam- nl e ect C 0 n | voies ferrées couvriront. une distance 
ba, archevêque de Turin, et Mgr Le- r sons LTD | DIP rl m n totale de 200 milles et coûterent, une 
senro Lauri, nonce en Pologne. 


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fois complétées, une somme s'élevant 
à plusieurs millions de dollars, Sui- 
vant le plan de la compagnie, les hou- 
velles lignes seront établies vers le 
nord et desserviront un territoire où 
ne se trouve actuellement aucun gr 
min de fer. 


. D.s terminé la cérémonie en pré- 
couisant un certain nombre de pré- 
lâts, dont S. G. Mgr Rouleau, archevé- 
ché de Québec. et S. G. Mer Langlois! 
.tréque de, Valleyñeld i 
Dans son allocution qui a duré cit 
quante minutes, il a de nouveau dé- 
pmobcé la persécution des catholiques 
Mexique, puis il a demandé aux ca 
Sn français de rester unis dans 
lé domaine religieux. tout en conser- 
vani la liberté d'appartenir au parti 
politique qui leur convient, et il a ez- 
sprimé ses regrets des excès commis 
contre les catholiques italiens à la sui 
te de l'attentat contre M. Mussolini 
Le Saint-Père a aussi fait la revue _— 
2 ée. 
A le représentaient, cette persécution | de l'Eglise et le mariage catholique, la | 
(je éénoncer une lois de plus, dit-il. s'étendant jusque dans les écoles pri-| famille chrétienne, les écoles e J'en- 
M persécution qui fait rage depuis plu- vées, malgré les protestations des jeu-| seignement ehrét‘»n Toutefois, Cha- 


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construit à partir de la voie projetée 
au nord de Hosemary, dans l'Alberta 
Le deuxième pértira d'un point situé 
près de Lioydufinster, ex allant vers 
l'est, dans la province dè la Säskat- 
chewan. La troisième ligne sera éts 
blie également dans la Saskatchewan, 
pour se raccorder à la ligne de Fife 
Lake, 

‘ La quatrième vofe partira d'un point 
situé près de Unwin, dans la province 
de ls Saskatchewan; elle prendra une 
direction vers lé nord-oùest four at- 
teindre l'Albertz La cinquième ligne 
concerne une vole qui sera construite 
à partir-du lac Manitou, en Saskatche 
wan, pour se prendre une direction 
vers le nodfd-ouest, atteignant de m° 
méla province. de l'Alberta. . Enfn. ls 
sixième ligne est demandée par la Ma 


nitoba and Northw ay Com 
pany; cette voie partira point s! 
tué près. de Théodore pour #è proion- 


ger jusqu'à la du Pacifique Cans 


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finie, Je leur envoie Mes prières et | droit d'appuyer d'une manière honrnêt 
ciè tsbumaine. , Daurte les dernières Le 
ps a x Ma bénédiction paternelle”, a ajouté l'et légale le programme potitique qu “il 


ere plus cruelle On nous informe! Parlant de la situation en France, | Permet. 

tué de vénérables évêques ont êté ar-! il dit qu'il n'est pas permis aux catho D TT 

sachés de leurs sièges, le gouverne- | liques de faire passer la politique avant Les bords des tapis 

ment concentrant. incarcérant et fat | la religion et de faire servir cette der. Quand les bords des tapis se rou- 
mème tuer de pieux ecclésiasti | nière à la première. Il'dit qu'il n'est | lent ou se retournent, Yaufilezy des 
et faisant rassscref des fidèles | pas permis aux catholiques d'agpuyer | "itilles baleines de corset. ls reste- 


me portaient aucugé afile et qu: |ou de lire les jourtiaux qui sont écrits ront à plat 


= 


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devant le sanctuaire de la}par des hommes dont les écrits sont Si vous lavez des dentelles À Prix par jour: $2 à $4 ‘Pién ourepéen" Carrières de sable ét de gravier. La com du Pacifique Canadien 

LE condamnés par le dogme et par ia o-| Pour laver des dentelles et autres | Coté ot islès. do GS kids dé 4 Bird's Hill, Manitoba + 1H a donné avis que des bills seraient pré- 

* Saint-Père à ajouté que le gou | rale Il demande aussi aux eatholi-|a”ticles délicats, remplissez à demi un p sentés à Ottawa, pour obtenir ls sanc- 
érmement à perséeuté et crucité le] ques de ne pas se aimer diviser par| Bot dé vérre d'éau savonneuse; intro COMMODE PROPRE CONFORTABLE - Malaxeurs de ciment “Wonder! 


tion des trävaux projetés, bills qui se 
roûl soumis au périémiént peu après la 
reprise de la session. 


Mhrist non seulement dans le sacre-| fs politique, mais de s'unir dans le duises vos dentelles, agitez quelques 
mien, inais même dans les images qui | éomaine religieux. dans le droit divin | minutes. 


parer | 


É = Ciment, chaux et plâtre 
Un blec de la salle des Cheväliers de Colomb *  éPortiand” 


dre u 


\ { ® 
.t 1 - \ F " ! FRE | , 


Le premier embranchement sers ___! 


+ 


7e 


À 


CU M 1 8 


dienne et des droits dont Îls jouissent 
Nous avons, (itil, le droit dé croire 
nas tiusse modestie et de proclamer 


possible Les râces différentes ont 24 
samé, elles aussi, Jeurx-chbligations 
L'acte fédéral eut pour but de permet- 
tre aux deux races de se développer 
dans la pleine mesure de leurs lalents. 
#2 leur mentaté et de leur génié 
Chacune des parties contractan'es s'est 
engagée à aimer, à promouvoir je d4- 
veloppement et le progrès de chacune 
des deux parties dans sa sphère pro- 


pre. Maïlütes fois nons avons lutié| mentation de deux res dans le n6m- | Bo 


contre jg volonté de ne pas nous per- 
méttrè de nous développer dans le sens 
que je viens de définir. Je veux sim- 
plement dire en quoi consistent nos 
deyoirs et nos droits comme partie 
intégrante de la Copfédération cana- 
dienne. Je me suis demandé depuis 
quelque temps avec anxiété quelle est 
la taleur rééllé de cette garantie en 
ce qui concerne notre situation comme 
une des deux grandes races du pay: 
1 est acquis quel Angleterre serait 
Drêie, probablement demain, à accor- 
der au Cänada sa liberté çompléte Ce 
serait la majorité au Canada qui aw 
rait À décider. Je ne veux pas vous 
alarmer, je Ke veux qu'une chose: no- 
tre position dans la Confédération, n0s 
droits, notre avenir dépendent exche 
sivement de nous mèmes. L'élément 
canadien-françcais an Cansda sera ce 


que nous le ferons. Il d'sparalira si 


nOUs ne luetiJns par icuz Dos eMort: | 


À faire grandir Ia rAâce cinadienne 


française Nous ser-28 «2 que la Fro- 
vidence veut que LU: s0y>07n8 si nous 
lui aidons Je je rép’: n'avons 


pas à compter sur léjément qui nous 


entoure pour nous aider À rnaintentr 


‘ l'élément français au Canada. L faut 
user énormément Ce LU ress@urces, rt 
si nous ne les met'ons pas à contr! 


bution, ne nous en p'aignons qu’à nCus 
mêmes. $ 
Le À. P. M. Marcotte, C.M I. 
D est heureux de 
compatriotes d'Ottawa, au clergé du 


diocèse, à l'Association d'Education, à | 


la Société Saint-Jean-Baptiste, à 
Commission des Ecoles séparées, pou 
souhaiter la bienvenue au& gens de 
l'Ovest. Il les félicite de cette initia- 
tive qui est de nature à faire du bien 
À tout le monde. ji! parle avec élore 
de la belle lutte que font leurs va:l 
lants journaux, comme la Liberté, le 


s'associer À ses | 


la | 


5 Mi 


ce; je salne les rédacteurs et agminis 
trateurs de journèux Les Chnadiers 


salct afféctueux Nous suivons vos 


lité à votre foi et dh euke à 
lengue et vous pr'patrz de 
ques destinées , 

Le magistrat Lacerte 


votre 


Lée, dit ii, est une garaniie d'un aug 


‘bre des visiteurs l'an prochain Nons 


sommes heureux de ventr à Ottawa. | 
d 


beureux d'entenére les paroies sympa- 
fhiques de l'ion stnateur Belcourt 
Toute garantie l£g2le relativement à 
nos dfolts ne vaudra que ce qu'on jui 
fepa valoir. Si nous ne sommes pas 
avancés, nO0s nou sommes (rop re- 
posés sur la sympathie des.gouver- 
Bants, sincères, il est vrai. mais qui, 


| : e 
no're pna'ionalité, ne 


be] 


D de 
ps a 


peuvezt comprendre notre mentalité 
Lire problème dans la Sas 
katchewza. l'Âlre Manitoba et 
l'Ontario, en ua mot dYnéttdutes lez 
provinces, dans le Québec 
Dans l'Ontario, va lutte contre l'écuie 
{ nationale, dont le résultat serait gt. 


#12 


exc 


| 


ünñe 6u deux g:<n‘ra: L S'y 
ait qu'une race e: Qu u7€e langue 
M. J-A. Rioux 


Le secrétaire général de !l'Ass2-i- 


tion Canadienne {rançaise de l'Alberta 


assoc'atfons canadinnes-françai:es, de- 


rmontagnes Rocheuses." 
| souhaits de son a<sociation et adrfir2 


t 

| 

Î 

| 

| 

| ll présente les 
| les belles luties engagées dans l'Ont: 
À 


rio Nous nous réjouissons d° vos 
succès, dit-il, et nous nous atfristons 
; de vos ins: . Quand ii arrive qua 
| vos problirmnes ne sont pas entière- 
| ent résoius Nous avors profité de 
| l'expérience de l'Ontario et formé de; 
groupements s trop de difficuiiéa. 
On dit parfois que lés Canadiens -an- 


Çais sout perdus pour la race, fais 
t2l nest pas Lorfque jai va 
des (Canadiens francais prosternés 3% 
pied de l'aut-!. dans ‘e wagon-chapelle, 
e me dit gens ne peu- 

Nous de l'Aïber- 
b<] exemple sous 
« Grandin, les Legal, 
C'est grice 


4e ca 


» me suis que 


ces 
ent avoir dégénéré. 


LE: nou ACT uxz 


les Grouard.* 


es Breynat 


| 
| 
| 
Î 
Lies yeux. dans Le 
Î 


Patriote de l'Ouest. 1] salue les visr |A vivons. Merci acx 
jeurs com:ne { anadien français. com 1 træail qu'ils on° 
me membre de leur rare, parlant !a | tie provinces 

mme lafigue et professant la mime l'abbé J-A. Morissette 

foi, comme Oblat, falsant £ ; , 


tie d’i22 


songrégation religieuse d 


sionnaires Ont ac CUMPI une uvre El 

gan;esque dans les plain. cuites de 
< 

l'Ouest, il les salue encore comme 


té d'Uttasws. à la 


recteur de L'Univers; 
quelle est aflilté le 


bourg. 


de Grave! 
dit 


Hiege 


L'oeuvre de l'Université 


| d 2 Sa-11 

| » L le Ta | f PL À 
&Trsé à G moment Fs vie 2 
Vous exprinier lou! leur bre 4 

} te leur reconnaissance pur 

| npeur que vien je !l-ur faire 
le 4! représentant! de - 2 


t 


La re méthode en 
me lecssic consiste à préve- 
Dir in Hal s'Ticux en s'ox- 


euphant des petits inalaises. 
que 00% des 
ses provien- 


s'i 1 


Etant donn: 
nie di 
n ‘ 
€ L L 
roguvans, l'emploi des Pilu- 


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Bonne santé pour toute 


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,. Toronto 


la ‘famille 


les du Dr 
foie et les 102: 
stümul r l'actiusi 
‘ ganes esi le plus 
prevesufs 


[EH 


il 


françesis f'Ontewa . MUR! jvreet N'HVrz Noës entendons res 


kcès, nons partageons vos espoirs Votr: | 
donnez vn rxemnie consolant de édé | 


gagnis- | 


“L'arcueifl qu'on nous fait cette an-! 


2: En - £ + 2 * rs 
dii qu'ii reyrisenle la deru:ère-née de | 


puis jes frontières du Québec jusqu'aux : 


F 


È 
| 


| 


iye 
Le 
HET 
bi 


peuple comme le pôtre à le éroit € 


Î ter ce que nous sommes, Canadiens 
luttes, nous applaudissons à vos suc- | e 
: françiis catholiques 


Le progrès religieux et natal ac- 


dopnfi l'arrivée de nos dévonés évé 
ques ei 
vencher, les Taché. les Langevin, les 
Pascal les Legz1 les Péliveau, les Ma- 


then et le: Prud'komme, uet étonné 
| tous les visiteurs Les villes de Saïint- 
face, Régina. Prince Liber. Eé- 


montn cat vu s'élever de magnifiques 
15e #tn: la gioire de Di-3 

14 les cathoirques de 
cette pr Trois collèges classi- 
ques catholiques et français ont éfé 
fondés, l'un à Saint Boniface. l'autre 
à Edmonton et un troisième à Grave! 
bodf£. 

Au nom des jélerins de la Sarvr 
vance francäise. nous 2pporions zu di! 
£né et vénéré arcrevéque d'Otiasa À 
con dévoué clergé, aux files et 23 
vaillant journal le Droit acs ping rs 
£ hommages et un cordia! mer- 

ci pour voire grande générosité à l'é- 

gard de notre groupe français 
LA 


ez'hédrals: 


et nnecr de ton 


| 


mre. 


rectueuz 


Lettre de Mgr Emard 

Le R P. F-X_ Marcotte, OMI. rer. 
cur de l'Université d'Ottawa, x lu la 
lettre suivinte de S G Mzr Emard 
arrheviqze d'Ottawa, qui n'a pa se 
rendre 28 Monument et s'est fait re 
présenter par M le chanoïine L Ar- 
Le kamtauk, de J'archeviché, qui char 


“| 


Qti2x2. "salheureu- 
de 


&"r > donner eme pnigré- de mzin 
visiteur 
"L'Archevique d 
semest empiché 
| saile Ngtre Dame 
Canadiétis franc 
qu'il s'y était en 
DOS AFC 
| sain, de ! 
ler au nom 4œ di 


per us 


se rendre à la} 


pCcir rencog'rer les 


3 


ocèse d'Ot'z2wa doz- 
poign$ge de main à cha- 
cun de compatriotes qui revien- | 
nent. à l'occasion de Noël, dans la 
provne de Qu‘iec ranimer leur pa 
trioti aë contact du foyer famili! 
et dar; la pieuse resivigcence des 22- 
tiques traditions natiopales L'Arche | 
tèque d'Ottawa souhaite ia plus cor | 
disle bienvenue aux visiteurs <ana | 
diens français de l'Ouest, et. lear ex 


donne 


ces 


rime son profond regret de ne pou! 
votr aller personsellezent À leur ren 
cont}e 1} invoque scr eux-mêmes, sur! 
leurg famiiles laissées dans l'Ouest et ! 
sur celles qu'ils von’ re‘rouver dags 
TÉL. -les piut aboniactes bénédiet 
de Notre-Seigneur” 


ioms 


ivañce voyageact'ez 


e da Pa: 


tes, à ia saile parwis:? 


conduits zu théâtre de 


Sanson. maire, leur 5 
ta la bienvenue et paria de la fre. 
sernité qui existe entre les Canadiens 


à de l Outars er ceux de l'Osest 


depuis :89%%'et ézaméra les résu! 


! 
la 


é Edscza"ioa 


OblErD2s depuis locdation de 


2 nt des 


ss0e1213103 


Qu ni . m2" de | Le Dr Her ubise ver 
tête. itéi "lun, consiipa- | discours +n faisért un résumé des évé 
on, et, ‘spiraissent vite fase ner 
avec Fr mploi de cette gran- re PF RON een 
de médevine régulatrice. ur 
s La fanfare du College St les frais 
| de LL œusique et Mes Grar res 


à la Dr A-W..Chases 


2, Canada 


os 0 


tres! 256 DÉSICOUD de LAS Be pui 


‘chanson ea français ‘ Agtis Le chant 
Cansd:" La foule sccompasus 


, 


compil dens les provinres de rome | 


| s'en apercussent Mais, 


;, tant 


A 
{S Matth, LL, 1-12) 
Jésus étant né à Bethléem, ville de 
Juda, aux jours du roi Hérode, des ma- 
ges vinrent de l'Orient à Jérusalem. et 
éemandirent: Où est'je Roi des Jaifs 
qui vient de maitre? car nous avons vu 


srchevéques, tels que les Pro-!°0n étoilz en Orient, et mous somImes 


veaus l'adorer. A cette nouvelle, le 
roi Hérode == troubla e! ‘toute la ville 
de Jérusalem avec lui Et ayant ras- 
semblé tous les grintes des, prêtres et 
les docteurs du peuple. il leur deman- 
da où devait naître le Christ Tis ui 
répondirent: A Bethléem, ville de 
Jd@a, selon ce qui à ét& écrit par le 
Prophète: Et Pethiéem, ville de 
Juda. tu n'eslpss le moindre entre les 
principales villes de Juda; car c'est de 
toi aqse sortira ke chef qui doit gouver- 
2er mon peuple d'Israël. Alors Hérode 
prit les Mages en paTlicalier, s'enquit 
d'eux avec soin du temps auquel l'étoi- 
le leur était 2 pparûe, et les envoyant à 
Bethléem. il leur dit: A!lez, informez- 
vous exactement de cet enfant, et lors- 
que vous l'aurez trouvé, faites- le-moi 
savoir, 2fn que moi-même j'aille aussi 
ladorer. Après avoir entendu ces pa- 
roles du roi. ils pañtirert: et en même 
temps l'étaile qu'ils avaient vie. ed 
Orient, se montrant de nouveau, allait 
devant eux. jusqu'à ce qu'étant arrivée 
ser le lieu où était l'enfant, elle s'y 
errétz Lorsqu'is virent l'étoile, ‘fs 
furent transioriés d'une grande joie, 
et, étant entrés é2ks IA maison, ils 
trouvérent J'enfznt avec Marie sa mé& 
re, et, æ prostetfuant (on fléchit Je 
genou). ils l'adorèrent. Puis, ouvrant 
leurs trésors. ils lai offrirent pour pré 
snts de l'or. de l'encens et de la mvyr- 
rke* et 1 reçu en songe un ordre 


ts, 


aller retrouver Hé- 


t dans leur pays 


> ‘Do 


Dimanche dans l’octave de 
l'Epiphanie 
{S. Luc. II, 41-52) 

Lorsque Jésus fut 4zé de douze ans, 
s£s parents se rendirent à Jérusale 
selon eur cou:ume, au temps de la fête 
de Pâques Comme ïiis s'en retour- 
Daien1. les jours de La fête étant pas- 


| sés, l'enfant: Jésus demeura dans Jéru- 


salé, sans que son père ni sa mère 
pensant qu'il 
éait avec ceux de leur compagnie, ils 
marchèrent durant un jour, puis ils le 
cherchaient parrai leurs parents et les 
personses de leur connaissance; mais, 


!2e l'ayant point trouvé, ils retourñè- 
‘rent à Jérusalem pour l'y chercher. 


Aprés trois jours, ils le retrouvèren: 
æsis 2u milieu des 
les écottant et jes interro 
Zeak', et iqgus ceux qui l'entendaient 
barier {‘aiebt dans l'admiration de sa 
sagesse «t de ses réponses. A cette 
Tue, Maries et Joseph furent très éton- 
s£s, et sa mire ! it: Mon fils, pour- 
quoi avuz-vous agi de la sate aver 
re père qui vous cher- 
moi, tout affligés Il 
me chervhiez-vous ? 
Ne saviez vous pas que je dois m'oc 

er d regardeæle service de 
ils.Be compriren: pas 
partit ensuite avec 
Nazareth, et i: 


225 le\Temple 


docteurs, 


+ 


a] 


a: 
“hait, ainsi 


4 que 


Pourguoi 


répondit : 


Tete parole 
x 


pour $e re 


Ai: dans son 3 s r de tou- 
ts s ch E: Jésus croissait en 
s2ge en Âge €! en.grâces, devapt 
Dex et devant jes hommés 


A —_—_—_—_—_—_—_—— 


Il pouvuït à peine respirer, 
il souffrait de l'asthme, 
ecrit un horme qui, après plu- 
sieurs ann<es de souffrances, à 
trouvé un complet soulagement 

n employant le remède pour 
l'asthme du. Dr Kellogg Main 
tenant il sait corabien ses souf- 
frances auraient pu être épar- 
gnées. Cet incomparable remés 
de aide trts efficacement tous 


22 cru qui sut affligés de l'ästh- 


me. Si Vus l'aspirez, il vous 
apportera k souiigement si 


longtemps désiré. Chaque mar- 


chand, s'il ne l'a pas en maga-;"him, La Broquefie — Vos sou- 


sin, peul se le procurer r 
vous chez son thiel de 
gros 


je dés 


; : (res <a Fée GE À a % 
PA TersS Ets 44 Fe? re Ca EEt ts 


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PAPE À AE 8 FER E 
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7 au Coin dé Enfanté, ; 


«Ames chets 
. A tous 


PEER rs AS PES ; 
©“ Bonne et Heïreuté Arnée.…. "el le Paradis à {4\. e 
. ; fin de vos jours! D ai Re . . me = . + hr: + 
Ces soithaîts tout simples sont les plus beaux, : 
“que je connâisse. S'ils se réalisent, vous n'aurez ! 
rs :  MERE-GRAND. 


LEGENDE DE SAIN ' < joies4 Jos pui 1997 et vou 
= bien tendre- 
ment. Profitez bien des belles 
vacancés-de Noël et faites du 
zèle auprès de Vos petites 
pagnes qui p'ont pese P 
des 
tous les écofiers de l'Ouest! |"°vtant eur les chemins, 
« Honorine Bériault, écôle Cen-|?*%. peige 
tre, PACS As + 
vierez plus les res 
nô-| °° 


et c'est dommage. 

vient du fond des âges et j'ai- 
me son parfum d'archaïsme. 
Mes petits-enfants frémiront un 
peu en songeant au cruel bou- 
cher; mais ils songeront bien 
plus au voir et à la bonté 
du grand saint, ° 


E filles qui reçoivent des 
il était trois petits enfants maintenant. Vous êtes des 
Qui s'en aillaisnt gianer aux champs. | tres ct Mère-Grand espère avoir 
ns . [l'occasion de contenter vos 
S'er. vinrent un soir chez un boucher: [moindres désirs. Merci pour! 
“Boucher, voudraistu nous loger? l'offre alléchante que j'aurais shése ds à 
— Entrez, entrez, petits enfants, {ant aimé accepter. Que Noël æ ni Tée temipétés, ni la poutre 
li y a dia place, assurément” cemble tous vos désirs! Bon: neige. Lo ie gi Re 
. jour, chère petite. Amusez- 
vous bien, N- 
Félix Ricard, école Centre, 
Sainte-Anne — Quelle D 
causctte! Je vous paie re: cérémonie qui’ nd 
toux par mille tendresses. Vous Hassat. el 
êtes bien aimable d’avoir s0n- 
£é à moi à la Sainté-Catherinc. 
Je suis vraiment peinée de ne 
pouvoir accepter toutes les in- 
vitations de mes pétits-enfants, 
Mërc-Grand fait mille souhaits 
pour votre bonheur, cher petit 
nr et elle a bien hâte de vous 
ire encore. . ait # 

- Wilfrid Rougeau, école Saint- rex one ne e. 
Jochim, La Broquerie — Je|yu monde, dès sa naissançe, ] 
ie suis laissée pénétrer pat !|4e i’humilité et de la L 

{cette petite brise du eoeur qui? oublions pes Lg ps fl 
m'apportait vos délicates ge! mais à mesure que nous, grandirs Le 
sécs. Merci de toutes ces dou-lrespèrs que nous les apprendrens de … 
ceurs. Je suis heureuse d’ap-|ouveau. Votre concours nova x,.fait 
rendre que vous travaillez! eutêtre penser un peu plus. Le mgs- 

ien, cher petit-fils. Le travail|,. finie, après avoir invité la parenté, 
demande beaucoup d'efforts de | sous reprenons le chemin de la 
volonté et d'application de l’in-| son pour nous hâter de faite ET 
telligence, mais il procure AUS-|hiers préparatifs du réveillon. Pen- 
si de grands avantages, si VOUS| dant ces agapes, on rit, on.parle, puis 
songez sérieusement à votre! on songe à prendre un peu de, repôs 

‘avenir — et il n'est jamais (rop | ann de retourner à ia messe. du jour: 

tôt pour s'y préparer, si VOUS! car Noël, c'est surtout une fête. reii- 
désirez qu’H soit fécond et utile] jjeuse, et c'est cette partiedà qu'on 


5 


1is n'étaient pas sitôt entrés, 
Que le boucher les a tués; 
Les a coupés en p'tits morceaux, 
Mis au saloir comme pourceaux. 


$aint Nicolas, au bout d’ sept ans, 
Vint à passer dedans ce champ; 
Alla frapper chez le boucher: . 
“Boucher, voudraistu me loger?” 


toute _illuminée et décorée de” 
des et de fleurs. La à 546874 
Le petit coin de gauche nous 
surtout» nous aimons toujours 
l'Enfant Divin couché dans une 0: 
étondant les mains comme pour 
bénir et nous donner ses prâcl 


“Entrez, entrez, saint Nicolas, 

Pour de la place, il n'en manque pas. 
1! n'était pas sitôt entré 

Qu'il a demandé-s-à-souper. 


Du 


“Du p'tit salé je veux avoir 
"il y a sept ans qu'est dans l’ saloir.” 
le boucher entendit Ça, 
Hors de I!» porte ji! s'enfuya. 


“Boucher, boucher, ne t'énfuis pas. 
Repenstoi, Dieu t’ pardonnera.” 
£gint Nicolas alla s'asseoir 

Dessus le bord de ce saloir. 


“Petits enfants qui dormez là, 

Je suis le grand saint Nico!as” 
Et le grand Saint ouvrit trois deigts. 
Les p'tits se !evèrent tous les trois. 


Le premier dit: “J'ai bien dormi.” 


Fe te …. FAN see sd à votre patrie. Quel malheur| sit particulièrement aimer quand on 
s ue je ne puisse assister à vos . vent. 
lue Me crovals = baradis” Ph lr P 8 est catholique et Canaëienfie. | 


, Minuit viènt ‘de sonner, nous ‘som- 
Thérèse Emond, école Saint-\mes au.31 décembre; la vietile année 
Joachim, La Broquerie — Quelest écoulée, une nouvelle année, com- 
dire à une petite fille qui ainje mence. Avant d'assister à la messe 
| comme vous aimez, si ce n’ést {solennelle du jour de-1'A G 
COURRIER DE MERE- |que je l'aime beaucoup en fe-| nous la Us e de demander, L: un 
GRAND tour. En effet, nignonne, quel-|bon père sa bénédiétion.  Nôuÿ ‘écou- 
— — [le belle nouvelle vous m’appre-|tons alors tes bons conseils qu'il oous 
Jeannine Rochon, couvent de|nez là. Je ne dôute pas que|4onne, puis nous partons pour aller 
Sainte-Agathe — Allons donc!|vous deveniez une grande mu-| écouter ceux de Dieu que nous enten- 
vous n'êtes pas aussi espiègle |sicienne. [1 suffit d'y apporter| dons dans le sermon be Monsieur ie 
que vous le dites. Ca, j'en suis] du goût. Quahd,on aime bien curé. Peut-on ne pas voir venir ‘de 
sûre. Et le seriez-vo#$ duvan-| une chose, on trouve toujours|telles fêtes avec joie, nous surtout, 
tage, que ce n’est pâs une rai-|du temps pour s'y appliquer. | petites écolières, qui vivons loin de 
son pour ne pas le confier à|Ce que vous me dites des va-|nes chers parents, petits frères et 
l'oreille discrète et indulgente|eances me laisse voir que vous|soeurs, pendant dix mois?  Au'jour de 
de Mére-Grand. Continuez-moi ne les cpnsidérez pas uhique- l'An, les plus jeunes de la famitie re. 
donc vos confidences qui me ra-}ment comme distractions, maîs|cçoivent des étrennes qr'iis  acceptént 
vissent. Quel gentil poupon ceque vous vous préparez aussi|avec joie et nous prenons du bonheur 
doit étre que ce petit frère-dont|à remplir d'aimables devoirs. |à les voir s'intéreéser aux petites 
vous me parlez. Mettez-lui un Heureuses les mamans des pe-| prises qui leur sont faites. : 
gros baiser de ma part sur ces|tites filles qui montrent de tel-| Chère Mère-Grand, en atténdant 
belles joues roses. Bonjour, mi-|les dispositions! retour des heureux jours dont nous 
gnonne. | Stanislas Bisson, école Saint-| vous avons parté cétte semaine, nous 
Denise Gaudette, St-Boniface|/°4chim, La Broguerie — Mon] vivons dans la joie et le/Bonheur car 
—_Je ne demande pas mieux|Pttit Stanislas, vous êtes tout|nous prévoyons que jes:grandes fêtes 
que de gâter et chérir.une nou-|simplement délicieux! Ces jo-|ne se préparent pas autrement. ‘J'ai. 
velle petite fille si gentille; mais lis calendriers si bien choisis|me à cspérer que ces jours seront bien 
laissez-moi vous dire cependant |°rneront les murs de mon bu-|beaux pour vaus aussi, et en vous séu- 
que votre composition est delr°au de travail et me diront|haitant un heureux Noël, une bonne 
deux semaines en retard, etqu’a| tous les jours votre souvenir, » remplie de joie, de santé, de 


it était trois petits enfants 
Qui s'en aHaient glianer, aux champs, 


+ —$ 


l'avenir, il faudra être plus di-| Merci mille fois. Ce n’est pas| pieux , Je me dis avec afféétion, 
ligente si vous désirez concou-| Moi qui mettrai en doute que Votre petite fille respectueuse; 
rir. Le petit Jésus vous appor- | Vous fassiez l'honneut de votre] - Clara PELLETIER, ; 


tera sans doute ce que vous lui[ maitresse. Mére-Grand aussi 
demandez. Je voùs le souhaite|*5t fière de vous et elle désire 
de tout coeur. ; à da sé 1927 vous comble 

ar - : e joies de toutes”sortes. Bien 
\ nn. Fe pese : her Sen du bonheur pendant vos vaëan- 
sY- - der = . pe | d 
lignes me disent mille douces |" e-@D-e——— 
choses dont je vous remercie. Il 


n'y a rien au monde de plus AMUSONS-NOUS rt 


gentil qu'un petit Jésus tout 
La queue du chat 


Couvent de Sainte-Anne dés Ohlnes 
(grade VIH). ATTATE] 
D ra D 

"Faites boire du vin AUX : . 

F- poules 
où 


11 paraît què c'est le mellieur iféyes 
de les faire pondre. M. Jodbeft, pi 
fesseur d'agriculture à 
à pris douze poules gâtinaiées NX 
seize mois, I] les a divisées et \ 
lots de sfx et léur a donné à 


souriant dans une humble crè- 
che; aussi combien je com- 
prends votre désir d'aller l'ado- ; 
rer et lui porter une offrande.| Voici un petit exgrcice fort 
Jean sera de la fête, sans doute ? | amusant. ( même nourriture. 
Dites-lui que Méré-Grand l'ai-| Sur une petite feuil!e de pa-| Toutefofé, il a distribué en 
me beaucoup et qu'il se hâte de'pier blane que vous fixez aulpoules du deuxième lot 10’ 668 
grandir pour faire partie du|mur, vous dessinez un chat sans| de vin par jour et par bee." Or,! 
“Coin”. de queué. Vous fabriquez, d'autre | æmier, soumis au régime séc, à four 
Marie Emond, école St-Joa-| part, cet appendice qui lui man-|e octobre 3 oeufs, en novebré ], th 
ec avec de la soie, de la lainé, | décembie 0,'en janvier 23. Doro à 


toutes su 


‘haits m'ont été bien doux, pe- cHicons quelconques; Votis|en a pondu 28 en octobre, 7 en 
i tite amie munissez la queue d'une épin-| bre, 54 en décembre, 67 en janviër. : 


bien Chère. En retour, pts 
gle à sa naissance, Qu'en pondent les pr 


ce pour vous toutes les 


em ‘ , £ =" to4uet : 
# | CORRE RE. 


e 1+ 
SET el 
ARE ATP — 
|, 108 
100 
pe 
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l'oenvre, 
Sa PA en à 
A Gen ir EU “à M LA 
a | mn | Délima Morin ............. 100 
À Saint-Boniface. |jséques D'inbene 1 1300 
‘Lists s pp rer ge = ha PSI duree 
Porsepiaurs: MM. 2-0. Brunet av 4-2. re = y as Corso ere 19 
Gaston Bernard ................ 1.00 
Autres contributions ........... 6.90 


rappel- 
re MTempa pe à leurs M. l'abbé LH. Hogue ...:...... #2.50 
lle but, les Maxime Alafre 1.09 
OS once essteuses 
= HR É Autres contributiong ........... 6.50 
ke à de na + ei langue et ne 31100 
LTRR 
\les trois mois, une cir- x 
semblable vour sera en- La question des écoles de 
LE stée couvrant les diverses ac- s l'Ontario et de l'Ouest. 
k Omission, rue Ritchot 
#: .des mois à suivre,| Roméo Pelletier .......:........ 35.00 
Fe à fournir à M. le curé Les officiers de l'Association d'Edu- 
Fe pour ses remar- Somerset cation canadienne française d'Ontario 
ke » Pour les besoins du mo-| Urbain Lemieux ............... 91-00 | et ceux des associations similaires des 
:.. /ment,-nous voulons résumer, |" Girouard 1.1.1... 1.00 [Provinces de l'Ouest, se sont rencon 
cette Mia circulaire. lès divers! David Gtronard 1 trés mardi à Ottawa pour délibérer 
de notre Constitution qui Robert Bessette ....... sur la situation actuelle des nôtres 


s appro- Mlle E.-A. Bayer ..... dans ces provinces. 
er. [él en Pope +: | M.-Henri Lacerte, président de l'As- 
Rs el mars, el que nous prions| 5e J.-A. Bourgouin ..... soclâtion d'Education des Canadiens: 
Mk les curés de commenter et| Philias Boyer ................ français du Manitoba, M. Raymond 
xs per, Fes Perrault ............. Denis, président de J'AC.F.C., et M. 
“À ner la- Payette :............. A. Rioux, secrétaire de l'A.C.F.A., as 
be elle Po à st Ava Jean de Froment .............. pr à is Ph 
FA e4 ne le Alexandre Labossière ........... { 
+) envoi à l exécutif, le ou} Fernando Dufresne .....:...... ES On AE RE 


15 janvier, des noms 
des élèves qui doivent 
re part: au concours de 
avec. le grade et la élasse 


Alexandre Lafrenière 
François Guillard 
Pierre Parent 
Jos.-Edouard Labossière ... 
Philippe Larivée 


TOKIO — L'empereur du Japon, de- 
puis longtemps malade, est mort. 


ose 


TORONTO — La dix septième 16æfs- 


. (Tols les élèves des|Mie Bernadette Perron ..;..... lature de l'Ontario ouvrira le 2 février. 

dxl doivent ES Mile Germaine Rocan .......... Le principal travail de la session çon- 

IV dos. Rheault ,.................. éistera probablement dans la législa- 

Guaïlbert Nadeau ............... ‘ ttre en vigueur 

| Ÿ.—fusembtée générale le Napoléon Lemieux ............. a pal gear 
où notre: Visiteur visitera| Hidège Nadeau ..,............. e 


1. 
1 
1 
1 
.-1 
. 1 
. 1 
+. 2 
2. 
1 
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. 1 
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2 
1 
1 
1 
1 
1 


322322222322323223222222323233 


paroisse, (Clause 3, Sec, 11).|Jean-Baptiste Potvin les éleèteurs. 


en 
i 


4 


ln 
iL 


\ 


qe me um 


Prospère 
Nouvelle Aunée! 


“La Bière avec une réputation 


; tes xp et santé vont la main dans la main avec 
la B CALGARY. 


A mesure que les années avancent, ellés né’ 
font qu’ajouter à la popularité et à la De 
tation de Püreté, de Qualité et de Mat 

de ce vrai breuvage de l'Ouest. 


"Calgary Brewing 8 Malting Co. 
Limited 


CALGARY CANADA 


t "UE He H $ Fan 
et à er mr, 1 ié 
of PORT s ? # L L , it “1 


ae ne nee cet 


DIT EL. tea 


+ 


ou deux avant le départ dû de 
steamer de la saison Dans :e 
peu de temps dont i] disposait, il ne 
rt cms had À: 2 


As cours de la célébration de cet 


à Moy yens 4 LE] 


apportèrei 

prompt soulagement. Ils rl 
sent tocietent sur les ro- 
Jes mettent en bonne 


gnons, 
wy arriva qu'un | Condition pour remplir leurine chots ....... FR 84.258450 
F | mission qui est d'enlever les im-| Bons 


Lu. qu'on peut avoir dans 


santé. 


PRE RE PR PNR OS EEE 
anniversaire À Winnipeg, on a attiré | néfice à 526.10; le rendement a été de 


l'attention du public sur le fait.que les | 4.33 tonnes par 

expéditions de blé, qui avaient débuté | duction de 36.64 
én 1876 par, cet envol presque insignt | consistaient en un mélange de trèño | Ordinaires 
boisseaux, atteiguaient du- | rouge, de trèfle d'alsike et de mil, au- 


fiant de 857 


tonne. 


rant l'année céréale de 1926-26 le ‘chit- | quel on avait ajouté 6 livres de luzerné. 


fre énorme d'environ 860,000,000 de | C'est cette dernière qui a été la cause | MOutons bons 


Dre , 
— RD — 


Bénéfices donnés par les ré-, bénéfice de $4.61 par’ acre mais ce | AEneuax ordinèires 
sont les pommes de terre qui ont donné|  porce— 


de beaucoup 1a récolte la plus avants-| D'après la classification @u gouverne 


coltes de grande culture à 
la ferme expérimentale 


Le prix de revient des récoltes de 
la ferme expérimentale et le bénéfice 
Que l'on en tire varient naturellement 
dans les différentes parties du pays, 
mais leg faits tirés des recherches et 
-des essais conduits à la ferme expéri- 
mentale centrale. à Ottawa, et notés 
dans le rapport de 1925 du chef du 
service de la grande culture, M. ES. 
Hopkins, offrent plus qu’un intérêt or- 
dinaire. L'année dernière, l'avoine a 
dépassé tous les records èn produisant 
86.8 boisseaux par acre et 2.24 tonnes 
de paille. Si l'on évalue l'avoine à 48 
sous le boigseau, la paille à $4 la tonne 
et le prix de revient total à $35.48, 


ainsi qu'il est indiqué dans le rapport | 


qu'on pourra obtenir gratuitement en 
s'adressant au Bureau des Publica- 
tions, Ottawa, nous avons un bénéfice 
de $10.76 par acre. 

La récolte de foin a été également 
beaucoup plus forte qe d} 
la ferme; 


eu perte. 


principale du gros rendement, 
L'ensilage de blé d'Inde ‘a donné un 


geuse. Le rendement des pommes de 


terre a été de 332.3 boisseaux pat acre, Bacon de choix 


le prix de revient par acre de $117.50 
par acre et le bénéfice par acre de 
$214.71, en comptant ces. pommes de 
terre à $1.00 le boisseau. 

Le blé a laissé un bénéfice de $19.97 
et l'orge de $15.80 par acre. Le rende- 
ment des betteraves fourragères est 
inférieur à la moyenne, et ici il y a 
L'ensilage de blé d'Inde a 
donné, des résultats un peu meilleurs 


que le mélange ensilé d'avoine, de mm 


pois et de vesces. 


L'argent des pays à’Europe se vend 
aux prix suivants, en sous canadiens: 


de santé. Pour détails et conditions, 


. J'ai un Le 0 dl 
pressant de 


‘ Grosses commandes 


Ecrivez aujeurd'hul 


Buresu-chef: 
1711-1715, rae 
Rose 


Prix Prix à 
du jour normal pour la semaine finissant le 27 décembre 1926 
Livre anglaise ...... $4.85 ES | — "©  — ———_—— 
Franc français ....., 4.00 19.3 Ù 
Mardi Merc. Jeudi Vend.'Samedi Lundi 
bitude sur | Belga belge ..,..... 14.00 13.9 
le prix de revient de ce foin | Franc suisse =,..... 19.45 19.3 Re dec 21'dec 22 dec 3 dec 4 dec 25 dec 27 
a été placé à $28.76 par acre et le bé- | Drachme grecque ... 1.27 19.3 Blé No 1 Nord... 1.35 1.35 1.35 1.35k marché 1.37 
2 Nord... il 130] 1.30? 1.304 ferme 1.32 
3 Nord... 1.25% 1.24% 1.248 1.2 “ 1.26 
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. La soirée fut une suite d‘impravish- 


La délégation de l'A.C.J.C. qui est 
allée à Québec avec l'excursion de la 
BSurvivance est composée de M. Ca- 
Mille Fournier, représentant Je Comité 
régional, et des camarades Beaucage 


‘et Bissonnette, du Cercle Saint-David 


-uas-portèrgnt aussi les surnoms de| 


de Saint-Jean-Baptiste. 
L] L 1 L] 

+ Flusieurs membres du Cercle Saint- 
Pierre-Jolys ont pris part à une re- 
traite fermée prêchée par le R. P. 
Sauvé, S.J. au presbytère de Saint- 
Pierre. Nombreux seront ceux qui en- 
vieront l'avantage de ces acéjistes, et 
nous louons le dévouement du curé de 
Saint-Pierre, qui facilite ainsi l'oeuvre 


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nait ss réunion. le dimanche 19 décem- 


ment, donnée par le Père aumônier. 
Le camarade Aimé Hébert, qui devait 
nous douner une dissertation, était ab- 
sent (11 était, allé voir sa blonde, pa- 
raît1l). Ne le blâmons pas, il est sûr 
qu'à la prochaine assemblée sa disser- 
tatiôn n'en sera que meilleure. > 

Il est proposé par M. Joseph Delor- 
me, président, secondé par M. Joseph 
Hébert, que M. Aimé Désorcy prépare 
une dissertation sur un sujet de son 
Choix. | 

Il est proposé que le secrétaire fasse 
‘vétiir une douzaine d'exemplaires d’Al- 
manachs de la Langue française, pour 
les distribuer aux membres du Cercle 
Langevin. 

Trois ou quatre nouveaux membres 
seront admis prochaifement dans le 
cercle. ‘ 

Le Cercle Langevin donnera une par- 
tie de cartes le 9 janvier prochain. I 
préparera aussi une séance littérafre 
et musicale pour le printemps. 

La prochaine réunion est fixée au 
16 janvier. 


LA PETITE HISTOIRE. MANITOBAINE 


Généalogie de quelques-unes des familles de la 
paroisse de Lorette 


(Quatrième article) 
La famille Dugas 

Voilà un nom bien connu, un peu 
dans toutes les situations, mais sur- 
tout dans les cercles religieux. Ici, 
dans l'Ouest canadien, qui n’a pas en- 
tendu parler du dévoué collaborateur 
de Mgr A. Taché, l'ancien curé de la 
cathédrale de Saint-Boniface, l'abbé 
Georges Dugas, écrivain, historien, poè- 
te même à ses heures, qui porte .en- 
core allègrement ses 93 ans? C'est lui 
aut écrivit “Les Canadiens de l'Ouest”, 
“La première femme blanche au Nord 
Ouest, Mme J:Baptiste Lagimodière”. 
Témoin des troubles de 1869-70, il en 
écrivit upe histoire généralement trop 
peu connue. 

Mer, Asarie Dugas, lui aussi ancien 
curé de la cathédrale, est également 
une figure bien connue. Il était frère 
de feu Alphonse Dugas, de cette pa- 
roisse. _- : 

La famille Dugas, comme présque 
toutes les familles de Saint-Jacques 
de l’Achigan, d'où elle vient, est d'ori- 
gine acadienne. 

Originairement on écrivait également 
Du Gast, et aussi Ducas. Quelques- 


Labrèche, Léveillé, etc. 

1 —< L'ancèêtre de nos familles Dugas, 
de Lorette, Abraham Du Gast, époux 
de Marguerite Doucet, venait de Tou- 
louse, France, et s'établit à Port-Royal 
(aujourd'hui Annapolis, en Nouvelle- 


- Ecosse) en 1620. N'aurait-il Das été, 


par hasard, paren: avec Pierre Du 
Gast, sieur de Monts, qui fnda la ville 


vous 
ar “Aug Les 


. DR. PETER FAHRNEY & SONS CO. 


2501 Washington Blvd. 


‘de Port-Royal en 1604? 


—  Délivré Bbre de tous droits au Cansde. 


Ce serait une 
question à étudier. 

II — Claude Dugas épousa Marie- 
Françoise: Beurgeois, À Port-Royal, en 
1672. 

HI — Claude, du même nom que son 
pèré, épouse Anne Bourg, eu 1700, à 
Port-Royal. ‘ 

IV — Charles épouse Marie-Anne Ro- 
bichaud en 1732. 

Puis vinrent les jours de malheur 
des Acadiens (1755) où s'illustrèrent 
par leur barbarie et leur duplicité les 
chefs anglais Winslow et surtout Law- 
rence; ce fut le pillage, l'incendie, la 
déportation d'une population absolu 
ment pacifique... C'est une des taches 
les plus noires de l'histoire anglaise. ‘ 

Charles Dugas vint s'établir en pays 
plus sûr, et se fixa à l’'Assomption tout 
d'abord, puis à Mascouche, où naquit 

V — Alexandre, marié, à Mascouche, 


‘l'en 1872, avec Marie Brassard. 


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‘ie ap. Lx . 


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Fons ant :ue à 
rare … 


v-gdlhgun Éd iruses ed 


[éevant lui tant de survivants. 


magnifique pour vous de nous Jes - 11 était six heures lorsque les pèlerins | sur les bords du Saint-Laurent et d'au- senti l'étreinte et le 
nous donnons libéralement même à de ville pour la réception ci-Hi ont tous le même patriotisme. 
céux qui ne nous aiment guère. Votre 


ceux qui étaient 


DU AS 
Nous avons donné, dans noire 4 
nier numéro, la liste des voyageurs de' 
la Survivance sur le train du Canadien 
National; voici maintentat la’ fiste:@è! 


fique Canadien: : 


et. Mme Pierre 
Otterburne; Mme A. Masbicotte Satis | 


x y 
À D TR 
: M et Mmm k 
Rioux, Saint-Pièrre; M. Nsp. Laéanse,, 
Pierre: trois parolssiens : de . Sa! rt 
Gevrges: M.. Mme et Milé 


tenant-colonel Papineau, le Dr Alf. Mo- | Pour leur santé morale or ethnique. Boéumier . Gen ae «> rm 
rissette, etc. | Winat s Met M G: à ' 


+: M. Pérodeau 


renouveler ce contact si efficace avec! Préparer un grand avenir. 
vos frères de Québec. J'espère qu'il en | Nous sommes quatre cents qui prou- 


: 
résultera l'établissement d'une coutu-; "ons la Survivance française dans |*uter üne pointe récemment 'et cette | er les groupements franco-canadiens. 


me aussi bienfaisante qu'agréabie. l'Ouest canadien et nous représentoi 


pointe est dirigée vers les Rocheuses: 


Nous ne venons pas ici tant pour vous 
signaler les dangers qui menacerct no- 


Saint-Beniface; Met Mme A, Mässon, 
Saint-Claude; M, Tremblay, M Lai 
chance, M. Aimé Gosselin, M::Lelen: 


| Ya; greg MS 


G. Ditvone, Dufrost; MML:W,-J.: Rec: 
Garey, Wm Vadeboncoeïr, L&5 Mar: 
coux et Ed. Richard, Winnipeg; ‘Mitie 


“Nous sommes les membres disper- | 150.000 Canadiens français Même ja ce Le pénétrera” ° 
sés d'une grande famille mais -non des | Colombie, dite Anglaise, compte une]  L'orateur dit comment la survivance ere ge Dar gx 
Lmembre désunis. Nous avons besoin | Quinzaine de mille frères qui ont notre|'"2ncaise rencontre plus d'obstacles OEM... TONNES our 30 
| en Alberta que partout ailleurs. “Nous | Plaines de l'Ouest et groupez-y des Ca. 


Martineau, Gretna; M. Robidoux, : St: 
Claude. Ÿ PEL RU LE tstae 

De la Saska : Met Mme L: 
Berthiaume, MM. Hamèlfn, de’ Lajorü® 


lement des nouvelles les uns aux au 


tres, mais nous avons aussi besoin de | au foyer de nos pères et nous ne vou- 


nous revoir, de nous rencontrer, de | l0ns pas que dans l'arbre canadien seul|P"otestant Mais nous n'avons pas, 


coeur et de nous entr'aider. 
“L'exemple de vos efforts et de leur 

couronnement dans les lointaines pro- 

vinces de l'Ouest nous est un sujet de, 


dental. À 
A l’Université Laval 


L'Université Lava} et le Séminaire! M Rioux montra ensuite comment 


flerté autant qu'une leçon de courage. | % Québec ont fait-zux pèlerins de 1a|°n Peut être bon patriote, même en 
Nous aimons, en repassant avec vous, | “TvVivènce une réception qui comptera | dehors de la province de Québec.|reau La santé de la prorince a été 


au cours de la conversation, la série | °"me l'une des plus ‘enthousiastes 


de vos labeurs, de vos difficultés, de qu'ils aient eues dans la province de | eur de posséder les tombeaux d'hom- 


votre patience et de vos succès, à re 
Xtremper nos propres énergies et à ra- 
jeunir notre besoin d'initiative.” 
M. Camille Fournier 


Québec. C'est dans la salle des pro-| mes illustres comme les Grandin, les 
motions de l'Université que les visi-| Lacombe. Nous avons le tombeau d’un 


|ier à assurer et développer fa survi- 
vance française dans l'Ouest”. 
Premier ministre Taschereaäu 

“Je ne peux rien vous dire de plus 

beau que ce que vous veres d'enten- 

dre, dit modestement l'hon M. Täsche- 


“Nous avons dans, l'Ouest, dit-il, l’hon-| présentée par une voix éloquente et je 


voudrais une meilleure voix que la 
mienne pour répondre au toast qui a 
été porté. Messieurs lés survivants, 


teurs se sont rencontrés avec les auto-| ancien président du Pacifique Cana-| nous avons mis des fleurs sur les tables 


rités et les élèves de nos deux véné-|dien. le Père Lacombe, qui a rempli 


M. C. Fournier, président de l'Asso- rables institutions Ils ont senti l'é-]la charge pendant trois heures. Com- 
ciation des Instituteurs de langue fran | ‘"°inte Chaude de tout le peuple cana-]me un missionnaire n'a pas souvent 
çaise du Manitoba, remercie M. Péro- | français, qui lés acclame en ce|l'occasion de joindre l'utile à l'agréa- 
deaü de son adresse. I] exprime aussi | "°ment dans notre province. Les pa-|ble. le vaillant Oblat en a profité et 


la joie de nos compatriotes de l'Ouest.| "°1*5 de bienvenue de Mgr Camille Roy. 


il s'est signé une passe pour. le reste 


pour vous recevoir. Vous, vous avez 
mis des fleurs autouÿ de la table. J'aime 
mieux les vôtres, car elles survivront. 
(AppL) | , 

“C'est ici que la race est née et c'est 
d'ici qu'elle s'est répandue. C'est d'ici 


de se trouver dans la province de Qué- PA, recteur de l'Université et supé-| de sa vie. Bien sûr, c'est le seul pré-| qu'il y a trois siècles nous vous en- 


bec, à laquelle il apporte le salut des 
150,000 Canadiens français de l'Ouest. 
M. Fournier, après avoir dit la résis- 


rieur du Séminaire, leur sont allées tre qui jamais été et sera jamais 
droit aï coeur, Dans les murs et dans président du Pacifiqce. 
les couloirs de nos deux vieilles mai- 


voyions des robes noires que vous nous 
renvoyez ce soir. Vous avez peut-être 


“Dans l'Alberte, continus le secré-| quelque chose à apprendre de nous et 


tance des nôtres dans les provinces de | 25. ils ont vécu les plus belles pa-|taire de l'A.C.F.A.. nous avons 264 jours} nous dvons beaucoup À apprendre de 
l'Ouest, dit que cette résistance a pro- | €°5 de l'histoire du Canada, que leurs | et demi de soleil par année. C'est pour] vous. Apprenez de nous je culte de la 
duit des résultats parce que tous les | °"fants apprennent avec amour, dans|cela que vous dous voyez toujours de} paroisse, de ia famille, de la foi, des 
Canadiens français ont su s'unir et | l* écoles de l'Ouest. Bref, cette vi-| bonne humeur. Nous possédons aussi] traditions. C'est le secret de notre 
mettre au-dessus des luttes de partis site restera inoubliable pour les voya-/toûtes les richesses au monde: le blé,|survivance, Sans ce culte, que se- 


politiques les grandes questions natio-| E°urs de la Survivance française, car|l'avoine, la 


Dales. 


1} fait un peu d'histoire et rappelle exalté la fierté de leufs origines. 


les luttes scolaires du Manitoba. L'in- 


justice dont les Canadiens français ont chorale des élèves du Petit Séminaire, 


elle a réchauffé leur patriotisme et (charbon. Avant longtemps je crois 
que c'est l'Ouest qui fournira leur char- 
Après le discours de Mgr Roy, la{bon aux grovinres de l'Est. 

| “Cependant, con@tut æ. Rioux, je 


été les victimes a eu pour effet d'unir | diri8ée par M. l'abbé Jules Rancourt, | suis obligé de jeter un cri d'alarme. 


toutes leurs volontés vers la résistan- 


ce. vers la survivance. Mais s'ils 6Wf' madieps avec beaucoup de suecès. Puis 


ait leur devoir, ils’comptent sur le 
Surplus de population de la province 
de Québec pour les aider. M. Four- 
nier fait l'éloge des instituteurs de lau- 


gue française. du Manitoba qui, par nis, est faite de l'union intime qu'il y 


VI — François Dugas, épousa Angé- | l'école, ont assuré cette survivañce. 


lique Dupuis, à Saint-Jacques l'Achi- 
gan’, en 1804 

VII — Aimé, épouse Sophie Poirier, 
à Saint-Jacques, le 9 juin 1842; y 
meurt le 14 octobre 1869. 

VIII — Alphonse, né en 1853, épouse 
Alphonsine Marlon le 25 février 1884. 
Il vint s'établir, en 1904, au Manitoba, 
à Lorette, où il mourur le 31 octobre 
1911. Son épouse, morte juste 15 ans 
plus tard, le 30 octobre 1926, a été in- 
humée à la même place que son mari, 
le 2 novembre. Elle était aussi d'ori- 
gine acadienne. 

J.-C. SAINT-AMANT, Ptre. 


remettre eur la route de la santé. Il à. fait cela pour des 


à. — 


CHICAGO, ILL, 


R. P. Langlois, O.M.I. 

Le R. P. Langlois, O.M:I., du Patriote 
de l'Ouest, insiste à son tour sur la 
nécessité qu'il y a pour la province de 
Québec, si on veut que la race con- 
serve son influence en ce pays, de di- 


riger le surplus de sa population vers! 


l'Ouest où il aidera nos compatriotes 
déjà établis. 

Par suite de l'immigration intense, 
le jour sera bientôt proche 
présentation de l'Ouest à Ja Chambre 


où le re-| “7 jeune Français, M. Albert Pinel, 


exécuta une mosaique de chants cs-, Vous êtes bien loin de nous, À 2,50v 
milles, mais nous trouvons étrangp tout 
M. Raymond Denir, président de l'As ‘de même que l'Ontario soit capable 
sociation Franco-Canadienne de la Sas- | d'impianter ses produits ches nous tan- 
kaichewan, prit la parole. dis que nous Re voyC2s :1mais Où pres- 
“La Survivance française, dit M. De-Îque jamais ceux de Québec. La Colom- 
bie, depuis un an surtout, envahit no- 
tre marché. Il est vrai qu'elle est no 
tré voisine, mais les Etats-Unis, l'Eu 
rope font aussi affaire avec nous. II 
me semble que la province de Québec 


a entre toutes les nationalités qui com- 
posent la race française. D'où que 
nous venions, de la vieille province de 
Québec ou de la vieille France, nous 
luttons pour la défeñse de notre lan- 
Œue française et de notre foi eatholi- 
que. Nous professons le même “Credo”, 
nous pleurons les mêmes défaites et 
remportons les Mêtiés victüires. ” 
M. Albert Pinel 
M. Denis donna la parole ensuite à 


tour le maire et.les échevins de Qué- 
bec. “Je vois ici, dit-4l, la rencontre 


Qui, après un séjour de six mois à Gra- 


velbourg, s'apprête à rentrer dans son 
fédérale sera égale à celle de notre 
province. Il faut que le surplus de la | ?*7# Pour revenir, probablement, avec 
population de Québec soit dirigé vers pee ou même quelques pa- 
l'Ouest afñn d'aider à nos compatriotes nts- M, Pinel exprima, dans un lan- 
de ces provinces. : | age enthousiaste, le plaisir qu'il a eu 
Le Père Langiois exprime le souhait . vivre dass cette province de l'Ouest. 
de voir les journaux de langue fran. : mise richesse en ressources na- 
çaise publiés dans l'Ouest — le Pa- EE en culture des trois provin 
triote ‘de l'Ouest, l'Union et la Liberté prairies, disant qu'elles sont 
— circuler davantage dans la province ae. Ps eq ds pese 
de Québec. Les gens de l'Ouest lisent C . : . 
les journaux de l'Est. Que cet échan- est un pays d'avenir, s'écriatil 
ge de pensées vienne renforcer l'écnau- | ‘! l°® veut bien lu idonner, pour as- 
des coeurs. surer son développement, les bras qui 
‘ | lui manquent”. . 
A l’Archevêché | 2 Piel parla aussi du dévelophe- 
La réception à l'archevéché eut lieu | Ment de Gravelbourg et rendit homma- 
à &:h. 30, dans le grand so. 8. G.|Ee à son fondateur, feu l'abbé Gravel 
Mgr R-M Rouleau, alors en voyage, M. Raymond Denis 
s'était fait représenter par l'un de ses! M. Raymond Denis fit un sutre pe- 


Co 


Au Château Frontenac 


culture—miste, l'huile. la] rions-nous aujourd'hui? 


“Que pouvons-hous apprendre de 


vous? Peut-être le désir de grandir, 


de lutter, d'être des hommes, de nous 
tenir droits devant ceux qui travaillent 
à nous faire disparaître. L'Est et 
l'Ouest ont des problèmes communs et 
c'est un prime d'ameuter une partie 
du pays contre l'autre partie. L'une 
est nécessaire à l'autre Nous avons 
nos industries, vous avez le blé, Don- 
nez-rous le blé et nous vous donnerons 
nôs produits. Favoriser la récolte de 


TUnion,-d'Edmonton, 
à prendre la parole. 
“Vous croyez que je suis 


rait assurée dans l'Ouest. 


“Nos journaux se sont occupés dé 


À o 


“J'ai aujourd'hui une proposition à 


M. et Mme Hamel, Wauchope; M, et: 
Mme Bonneville, M. Dolter, Wolseléy; 
M. P. Chagnon, Mme A. Diot'et! 

A. et L Bouffard, Ferland; 

Auchu, Milden; M. l'ébbé:J. Faadhèr} 
Meyronne; M. Arthur Marcotte, : - 
teix; M. S.-M. Jean, Régiha, M AN: 
Bourassa, Lafièche; M. Chas Béchard;: 


sa famille, Ponteix; Mine Cloutier ét. 
ses deux enfants, Mme Charboritiéau! 
et ses trois enfants, Mossbank; M..Da. 
€. Marleau, Ponteix; Mlle Roy, La- 
jord; Mme Forest, Verwood; M. A. 
Brochu, Colonsay; M. ét Mme E. Bro- 
chu, M. et Mme Trudeau, MM, Croise- 
tière et Carrière, Lafièche; M.'et Mme 

ux, Admiral; ‘MM. Fournier, 
Faucher et J.-L. Beaubien, Astinibois; - 
M. T. Thibert, Lajord; MM; Saint — 
Denis, Bellefeuille, Cormiér, M. Bonne. 
Kille et s4 famille, Régine, - |. 

‘D'Alberts: Mme Houle et * en- 

fants, M. O. Durocher. HE 


ST + 
La session en 


Régina -— La deuxière | de 
la sixième législature de là: 
wan va s'ouvrir le 18 janvibr, Île pre- 
mier ministre 3,G, Gardjner 
gouvernement pour. là ÿyrom 


# 


“Les maux de dos ont été le 
de ma vie, et pendant deux ans 
vins tellement infirme que je 

vais travailler”, nous écrit M. 
Bloane, de Georgetown. 


À 


:. N s'établira probattemeis à MeCrens. | 


‘ane, est parti samedi pour uri voyage 


‘dû être heureux de descendre dans 


— Dépression 
_) _ Maux-de reins 


ji 


| matres fémues payés par MM. Hamende trouvera ci-dessous. 
dt Masson, sont allés à la réserve cou-| années passées. 1à 
| pentes 26,009 pieds de bois requis pour | était remplie de 


Lies + M, Charron qui s'est 
fndisposé la seconde - journée. 

doux autres gigagés ont cassé 
| Jeur manthe de hache le troisième jour. 
li réste enicore à éhärroyer cds billots 
| mir moulin la semaine prochäine, ce qu 
77-77 PiuiMemer er} 3 3. Jacob. 


M 44. Lecharité, de Régipa, es° 
| revenu dabs nos parages pour y rester. 


tion par les fidèles. 


exécuté: - 
“Minuit, chrétiens”, Adolphe Adam: 
M. W. Thériault et choeur. 


W: Raymond et R. Bernier. 
Missa Davidica, 
rosi. 


Gartignn.- : | , 

Pendant la commffublon des fidèles: 
“Puér nobis nascitur”, David Schei- 
demann (1570-1625): MM. J. Bouchard, 
Fournier, L, Trudeau et ehoeur: 


M. Li Mihone: à nôtre gérant de ‘ban: 


dé quelques mois dans l'Ontario. Nous 
le souhaitons un beureux voyage. 


ee N. 


” Mme Grandbois est partie pour Me- 
Creary depuis quelques jours et espère) sr6porien: M. L. Bétournay et choeur. 
# passer l'hiver. Û ” À la messe de l'aurore: 

san teaRetthntE SOS joyeusement”, Abailard (1079-1142): 


FANNYSTELLE MM. A. Savoie et R. Poulin et choeur: 


"Où s'en vont 

.. Messe de minuit XVIIe siècle; 
: La messe de minuit a 

surtout par l'assistance nombreuse et 

pléüse, belle par le grand nombre de 

communions. Comme le Petit Jésus à 


Une grande épreuve 


tant de coeurs si bien disposés! Qu'el- 
les sont bellef nos fêtes religieuses! 

Nos remerciements à M. l'abbé Léo. 
nide Primeau, procureur à l'archevêché 
de Ssint-Boniface, qui est venu mer 
crédi dernier nous prêcher une beure 
d'adoratioh et entendre noz confes-. 
sions de Noël. 

Partie de cartes | 

Notre dernière partie de cartes a) 
rémporté un succès qui a dépassé celui 
dés velllées précédentes. Notre gran. 
de salle était presque comble. 

Les prix ont été gagnés par Mme 
Armänd Désilets et M. Hervé C yrgnne 
| Naissances 

Le ler décembre, baptisé à l'hôpitai 
de Saint-Boniface, Gérard-Alfred-Iouis, 
fils de M. et Mme J.-A. Bouchard. 

Jæ 19 décembre, Joseph-Lionel-Phi- 
lippe-Léo, fils de M. et Mme Alnire 
Arnal Parrain et marraine: M. ci 


, 


Saint-Boniface ont appris, le 20 dé 
cembre, | 
épreuve survenue à l'un des établisse- 
ments de leur”province. 


Totten, Bakota Nord, où lcurs Soeur. 
se dévouaient depuis plus d'un dermi- 
siècle à l'éducation des enfants"qau- 
vazes. Tout a êté détruit, 


ont pu, être sauvés de la chapelle. 


fants des dortoirs, mais leur dévoue 


L 


EE 


ATTENTION 


Voyez à ce que les fonctions 
essentielles de la femme se fassent 
d'une manière régulière. Ce con- 
seil est non seulement pour vous,. 
mères de famille, mais aussi pour 
vos‘fillettes et pour toutes celles 
sur qui vous avez autorité, Trai- 
ter à temps un malaise, une indis- 
position, ‘corriger tout de suite une 
irrégularité c'est empêcher des com- 
ré plications parfois graves auxquelles on 
# ne pensait pas. Ce que Mme Maher a 
# Eu pour sa fillette est là pour prouver 


 PILULES ROUGES 


sont pour toutes les femmes un secours prééieux qu'elles ne 
devraient pas se refuser dans les cas de : 


_ Anémie, Chlorose Troubles d'estomac 
f__: - - Douleurs internes 
Troubles nerveux 


Migraine . | 
Troubles du retour d’âge 
à Granby, 7 février 1926. 

“Ma jeune fille ayant eu un jour l’imprudence, pour faire ls 
cueillette des fruits, de traverser des champs humides et de passer 
ensuite plusieurs heures es pieds mouillés, m'était revenue Rtiguée 
et paraissait souffrante. 

‘En effet, elle n’avait pas tardé à se déclarer bien malade. 

» “Je lui donnai des boissons chaudes et je lui fis des frictions 
qui l'ont soulagée poyr ce moment. Mais ensuite les douleurs de 
reins et les maux de tête se continuant, je me procurai des Pilules 
Roages qu'elle a prises régulièrement durant plusieurs semaines. 

“De faible et chétive qu’elle avait toujours été, ses forces se sont 
sugmentées, ses joues se sont arrondies et colorées et sa santé s’est 
parfaitement rétablie. 

“Plusieurs années se sont écoulées depuis, mais elle se porte 
bien encore. Elle sait qu'elle doit sa santé aux Pilules Rouges et 
elle ne manquerait pas d'en prerdre si elle se sentait malade”. 

Mme Wilfrid Maher, Granby, P. Q. 

CONSULTATIONS GRATUITES aux femmes, par lettres ou à 
noi bureaux, 1570, rue Saint-Denis. Notre médecin est àyotre disposition 
tous Les jours, de © heures du matin à 8 heures du soir (excepté les dimanches 


“Le programme musical suivant fut 


Propre de la miesse, Solistes: MM. 
l'abbé Fo Pe- 


Offertoire: ‘“’Laetentur Coeli”, Carlo 


“Pueér natus in Bethleem”, cintique 


“Chantons 


ces gais bergers”?”, 

‘Dieu vient de naître”, 

été belle; belle j XVIIe siècle: M. L. Trudeau et choeur. 
nn -40-2—— 


Les Rdes Soeurs de la Charité de 
la nouvelle d'une grande 


Le soir du 
18 décembre un incendie a détruit 
l'école indienne et J4 chapelle dé Fort 


à l'excep- 
tion de quelques ornements satrés qui 


Il n'y a pas eu de perte de vie. Les 
Soeurs ont réussi à faire sortir les en- 


ment a coûté la vie à leur Supérieure. 
La KRde Soeur Saint-Alfred, née Mar- 
guerite Hogan, est morte lundi après: 
midi des suites d'un refroidissement 
contracté au cours du sauvetage, La 
regrettée défunte était Agéc de 63 ans, 
üont elle avait passé 41 dans la com- 


TE à MU RUES ROLE ape 
Norbert, partent demain pour Québec. 


La enmalne derutère. M. M. Lahaie. iairgtion de M. Marius Benoit, ext 
et C. Cyarron, aréc deux avec bôn goût le programme qu'on 

par les 
“cathédrale 
in et les 
ls cmetruction de l'église au prin-|communions furent nombrouses. M. 
temps, Tous s'en sont assez bien Lirés, | l'abbé Boulet prononca un bref sermon 
qui füt-éconté avet beaucoup d'atten- 


Manitobé où con douveiit éitfe le ren 
dra de plus eu plus précieux pour la 
cæuse de l'éducation parmi nous. 


A méfité un prix d'examen “pour 
ävolr cofisérvé les neuf-dixièmes sur 
chaque matière: 

Eléments latins-Syntaxe: Armand 
Woyal (96), Sain(o-Agathe, Man.” 

Ont mérité un témoignage ‘Opume” 
d'examen pour fvoir conservé les qua- 
tre cinquièmes sur chaque matière: 

\ Versification: Gérard Lévelllé (93), 
Winnipeg: Âifred Paradis (91), Dun- 


rea, Màn.: ‘ Lucien Boulet (88), Dun- 
rea, Man. 
Eléments latins-Syntate: -Edouard 


Auger (917, Neche, N. Dak.: Gérard de 
Ruyck (91), Swan Lalié, Man. 

Senior Commercial: Paul Painchaud, 
(93), Saint-Boniface. 

Eléments français: Eugène Chénier 
(89). Huronian, Ont: Jacques Lam- 
bert (88), Saint-Boniface 

| 


M. Rodolphe Pépin 


M. Rodolphe Pépin, de Lowell, Mass., 
autrefois de Saint-Boniface, de retour 
de. Paris où il a passé un an à étudier 
sous les maîtres organistes Joseph 
Bonnet et Marcel Dupré, a donné 
premier \récital à la First Congrega- 
tional Church. Le programme compre- 
nait des oeuvres de Clérambault, Cou- 
pedin, d'Aquin, Bach, César Franck et 
Joseph Bonnet. Ceux qui avaient en- 
tendu notre compatriote avant son sé- 
Jour/en France ont constzté facilement 
des progrès remarquables dans son jeu 
et s la fnaïtrise de son art A 
l'exception du morceau de Bach, il a 
joué tout le programme de mémoire, 
donnant à chaque numéro son expres 
sion et son cachet caractéristiques. 

Les nombreux amis que- M. Pépin 
E au Manitoba sont heureux d'ap- 
| 


plaudir à ses succès, 
RE 
Comité de récréation de 
Saint-Boniface 


Le Comité de récréation continue 
son excellente. besogne, qui est de 
grouper nos jeuncs de Saint-Boniface. 
C’est J8 premier essai de ce genre, 
croyons-nous, et nous sommes heu- 
reux d'en féliciter les organisateurs. 
Nous avoñs peutêtre cru trop long- 
temps qu'il était impossible de :s'amu- 
ser à Saint-Boniface et qu'il fallait 
toujours aller à la ville voisine. Voici 
que pour la première fois le Comité 
nous forme une ligue locale qui réu- 
nit un bon nombre des nôtres et. où 
tous s'amusent honnêtement! : Nous 
souhaitons que le Comité continue son 
travail et nous organise pour cet été 
ici même, à Saint-Bouiface, une ligue 
de balle au camp ou de ballon. ‘ 

Dimanche dernier a eu lieu une très 
jolte joute entre l'équipe “Athlétique” 
{capitaise Marius) ei l'équipe des em- 
ployés de la ville (capitaine J. Hi- 
beau). L'''Athlétique” est restée mal 
tre de la situation en triomphant de 
son adversaire par un résultat de 4 à 2. 
La partie fut chaudement contestée et 
d'on se dernandait si le résultat eût été 
le même ayec un peu plus d'entraîne- 
ment de la part des employés de la 
vjlle qui ont eu! pour la plupart, beau- 
Coup moins d'entrainement. que les 
autres, et tout fait prévoir qu'avant la 
fin de l'hiver: ls diverses équipes se- 
ront bien, balancées. . 

Voici la composition des équipes: 

Athlésiques: ©. Bockstael, J: Mc- 
Caughan, Jean Bruneteau, Jos. Lan- 
thier, L: Roussin, T. Marius, . Jean 
Mousseau, G. Desmet. 

.Civique: G. Armstrong. G. Senez. 
Georges Bibeau, Lucien Couture, Jean 
Lévêque, J. Bibeau, Jos. Bélanger, A. 


nt . = 
Dimanche prochain aura lieu une 
joute entre le club * ‘Athlétique” et up 
groupe de collégiens en vacänces qui 
om, parait-il, besoin d'exercice et qui 
EE 
La moins coûteuse de toutes 
les huiles — Si l'on considère 


r Thomas, elle est la moins 
por de toutes les huiles 
offertes au public. Elle est en 
vente dans toutes lés pharma- 
ies du Canada, de l'Atlantique 
au ifique, et tous les mar- 


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‘ 


en passé der une bouteille, 


“ 


u et d'Amanda pics ve 


la ne ne de l’Huile Eclectrique 


4: 
| parent: 
PNR 


HEFE 
ÿ 


Hi 


es 7 » 1 
ceux qui ne voudraient pas se 


Eñvoyons d'avant! 
. …. 

Des trompel'oefl! 41 y en a tout | 
Plein de par le monde. C'est la ré}. 
flexion que nous nous falsions en exa-|| 
minant la vitrine-de golre ‘sale de ré- |} 
ception. 11 y a là des bouts de plan- 
ches, une roue de fortune et je ne sais 
quoi. En somme tout un tas de rieil- 
les choses qui font penser & l'abandon 
et au désordre qui doit régner derrière 
les vitres blanchies au savon. Détrom- 
pet- -vous! Au-delà de ce “trafnpel'oeil” | 
fl y a une salle des plus hopsitalière. | 
Autour des tables bien rangées, sous | |] 
les lustres artitiquement décorés, nos | 

| 
| 


“Voyageur” tient à remercier ceux qui 
ont mis leurs autos à sa disposition, 
notamment MM. Langevin, Collin et 
Pobitaille. 

Le dimanche. 9 janvier aura lieu le 
voyage projeté de Saint-Adoïphe. . 
patt de la gare Union à 6 h. du 
Comme les raquetteurs chanteront la 
messe à Saint-Adolphe, j} leur faudra 
une répétition préalable. Elle aura 
lieu à l'Union Canadienne dimanche 
après-midi le 2 janvier. 

—— 2200-02 ——— 


Mariages 


D'INVENTAIRE 
D'ARTICLES DÉSASSORTIS 


jeunes amis font la causette £t s'amu- 
sent honnètement, loin des regards ja- 


à 
discrets. \ ù | : 
nn + | » j 
PA gra Re Age dr 2 Excursions d’hiver MOITIÉ PRIX 


Bérard, et Marie-Irène L'Heureux, de 
Winnipeg, fille de Henri L'Heureux et 
de Cordelia Robert, de Saint-Pierre- 
Jolys. | 

Le 27 décembre — Joseph-Martia 
Desrochers, de la Nativité d'Hoche- 
laga, fils de Télesphore Desrochers et 
d'Emilienne Houdé, et Marie Germaine 
Proyencher, fille d'Ernest Provencher 


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*  Sépulture 


Le 11 décembre — Théophile Vol- 
cher, décédé à l'Hospice Taché le 16 
décembre, inhumé dans le cimetière de 
Saint-Boniface. 

———— 0400 2—— 


_ PETITES NOTES 


M. et Mme Auguste Guilbault, ainsi 


, 


IOCOLAT 
AMIEUX 


que M. Joseph Guilbauit, étaient de à so 
passage À Saint-Boniface, ‘en visite Chocolat à Cure Las pour UN EXEMPLE : . 
chez leuré parents. entremets 


_ | 
M. Joseph Marion est en visite chez 
ses parents, 145, rue Dumoulin. M.! 
Marion habite agtuellement Chicago. ! 
L_] L] LL] 

Mme Louiÿ Davies (née Marguerite 
Ahern) habitant actuellement Paris, 
était de passage à Saint-Boniface, ch£z 
M. Henri Deschambault, en route pour 
Vancouver. Mme Deschambault est ve- 
nue de Saint-Lazare rencontrer Mme 
Davies, qui se trouve être sa nièce. 

L1 . L 

M. Joseph Taylor’ remercie cordiate- 
ment les citoyens de Saint-Boniface qui 
lui ont accordé leurs suffrages lors des 
élections municipales et leur offre ses 
meilleurs voeux de bonne et heureuse 
année. 


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féchgi presque … je lui dis: “ Madame, 
regarlies vos helles mains blanches et 


10s tôngs dolgté, et toutes ces bagues 


étincelantes comme nos lis blancs avec 
‘cnrs perles de roste… Hegardes mais- 
tenant mes larges mains noires. me 
.yez- vous pas q | a vowiu nous 
créer, moi, pour fatre la croûte du 
bâté, vous, pour rester dans votre sa- 
1n?." Oui, munsieur Geùrges, j'étais 
sur le point de mé fâchzr… 

— Et que dit ma mère? 

—« Elle fixs sur moi ses grands yeux. 
ses beaux grands yeux, et elle dit: 
“Bien, mère Chloé, je crois que vous 
avez raison_” Et elle rentra dans le 
salou. Elle aurait dû me donner un 
coup de oing sur la tête, pour mon 
insolence, Mais chacun à sa place. 
Je ne puis rien faire quand il y a des 
dames dans la cuisine 

— Dans ce diner, vous vous surpas- 
sâtes, chacun le dit. je me le rappelle. 

— N'estce. pas? Moi, j'étais dans 
la ralle À manger. je vis le général 
passer trois fois son assiette pour re- 
tourner au pâté. !I] disait: “Vous avez 
là, madame Shelby, une cuisinière vrai- 
mept distinguée _” Dieu! je me sen- 

. tais gonfier d'orgueil! Le général sait 
quelle cuisinière je suis, reprit Chloé 
en se rengorgeant.. un bien bel hom- 

. me, le général; il descend d'une des 
premières familles de l'ancienne Virgi- 
nie. il s'y connait aussi bien que moi, 
le général Voyez-vous. monsieur Geor- 
ges, il y a plusieurs points à noter dans 


3 rar as rene 
tort de votre mieux, fêre Chloé: 11 


fe E = 


PR ES 


| tant 


cette menace, c'ést ce qu'il serait dif- 
ficile de déterminer. Il est certain 
que sa térrible obf£ürité pe produibit 
que peu d'ilnpression sur les jeunes 
pécheurs à qui pn l'adressait 

— Is se sont tellement chatouillés, 
dit Tom, que maintepant its ne peuvent 
plus ée tefir_tranquilles. 

A ce moment, les enfants sortirent 
de dessouk la té ble, et, les mains et 
le visage pleins de mélasse, commen- 
eërent à embrasser vigoureusement la 
petite fille, 

— Voulez vous bien vous en aller? 


dit la mère, en repoussant les iétes 


crépnes. Comme vous voici faits'… 
Cela ne partira jamais! |[Courez vous 
laver à la fontaine. 

Et à ses exhortations elle ajouta une 
tape qui retentit formidablement, mais 
qui n'excita äutre chose que le rire 
des enfants qui tombèrent l'un sur 
l'autre en sortan!, avec des éclats de 
rire joyeux et frais. : 

— A-t-on jamais Vu d'aussi méchants 
garnements? dit Chloé avec une’certai- 
ne satisfaction maternelle. 

‘Elle atteignit une vieille servietie 
destinée à cet eflét: eile prit un peu 
d'eau dans une th£ière félée, et débar- 
bouilla les mains et le visage du bébé. 
Elle les frotta jusqu'à les faire reluire, 
puis elle mit l'enfant sur les genoux 
as- Tom, et fit disparaître les traces 
du souper. Cependant le marmot ti- 
rait le nez, 'égratignait le visage de 
Tom et passait dans les chèveux de 
son père ses petifes mains potelées 


un pâté. tout le monde ne s'en doute | Ce dernier exercice semblait surtout lui 


pas_ mais le général ïe sait, lui, je, 


m'en suis.eperçu aux remarques qu'il 
a faites. il eonnaît le pâté! 

Cependant, M Georges en étaif ar- 
riré À ce point où un Enfant mème. 
peut en venir (dans des circonstances 
exceptionnelles), de ne pouvoir avaler 
un morceau de plus. Il eut alors le 
temps de regarder toutes ces Lêtes de 
laine et tous ces yeux brillants qui le 
contemplaient d'un air famélique, d'un 
angle à l'autre de l'appartement. 

-— lei, Pierre, ici, Moise' Et il cou- 
pa de larges morceaux qu'il leur jeta 
Voas en voulez, n'est-ce pas? Allons! 
Chiné, donnes-leur des gâteaux. ; 

Georges et Tom se placèrent sur un 
siège confortable, au coin de la che- 


causer une joie particulière. * 

— N'estce point là un bijou d'en- 
fant? dit Tom en l'écartant un peu de 
lui pour mieux la voir. 

Et se levant, jl l'assit sur sa large 
épaule et commença de gesticuler et 
de danser avec elle, tandis que (eor- 
ges secousait autour d'elle son moudhoir 
de poche, et que Moïse et Peter\cä- 
briolaient comme de jeunes o: 
Chloé déclara enfin que tout ce bpuit 
lui fendaît la tête: mais, comme cette 
plainte énergique se faisait entendre 
pliysieurs fois par jour dans la case, 
elle ne réprima point la gaieté pétu- 
lante s aînis: les jeux, les dan- 
ses et les CS continuèrent, jusqu'à 
ce que chacun tombât d'épaisement. 


entrevoir la vie sous un côté plus encouragéant; si je puis 
compter sur mes forces pour travailler, c'est grâce à l'heu- 
reuse inspiration que j'ai eue d'employer les 


PILULES MORO 


pour augmenter ma résistance, stimuler les fonctions de . 
mon éstotnac, améliorer celles de mes reins et assurer ma 
santé. Telles sont les réflexions d'un homme qùi, autrefois 
déprimé, affaibli, s'est traité avec les Pilules Moro. Nousen 


cault qui dit : 


*‘ Depuis l’âge dg quarante ans environ 
je me sers des Pilules Moro quand fges 
lorces se so amoindries et que le travaii 
me devient top pénible et ce n’est jamais 
en vain Elles ont toujours la mème 
efficacité que lorsque je les ai employées 
pour la première fois, alors que j'étais 
voyageur de commerce et que les-misères 
du métier, telles que repas irréguliers, 
sommeil insuflisant, variations de tempé- 
rature usaient vite ma résistance et m 'ex- 
posaient à des troubles de reins C'est 
eneure aux Pilules Moro que je dois les 
forces dont j'ai besoin aujourd'hui pour ; 
mon travail quotidien”. M. Napoléon 


Foucault, Bromptonville, P. Q. 


nos bureaux, 1570, rue Saint-Denis 


tous les jours, da 8 heures du matin à 5 heurca du soir (excepté Les dimanches 


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Notre médecin est à vatre disposition 


ses? dit Chloë. Je n'en sais rien, pour 
mon compte! … 


Comme depuis longtemps le “meet- | 
tenait” châque semaine 


+ Le vienx père Pierre a brisé les 
deux pieds de cette vieile rt 
semaipe dernière, murmura 

— Je crois plutôt que c’est toi, dit 
Chloé; je reconnais là un de tes tours. 
bah! reprit l'enfant, elle se 
tiendra bien. si on l'appuie contre la 
muraille. L 

— 1] ne faudra pas asseoir dedans 
le vieux Pierre, parce qu'il se balance 
tcujôurs en chantant; l'autre soir, il 
a failli tomber tout de s0b long dans 
la chambre. ° 


vous entendre une fois de plus…/3e}; 
ra ;. le. gloite. 
peau: J'attehds que ia véiture passe! 
ei m'etnporte chez moi. Il me semble, |. 
la fuit, que J'entends le bruit des rues 
et que je régardé à la borte… Et maln- 


Nous irons tous vers Chanaan!… 

Georges, à la demande générale, dut 
les‘ derniers chapitres de la Bible. il 
tut souvent interrompu par ces excia- 
mations: “Oh! Dieu!| écoutez cela! 
pensez à ce'à!… cela arrivera, n'en 
doutez pas!” , 

Georges, qui avait beaucoup de faci- 
lité et que sa mère avait soigneuse- 


! NN t 
Où l'on voit les sentiments dè La mar 
chandise Humaine quand elle 

change de propriétaire u 
M. et Mme Shelby s'étaient retirés 
dans leur appartemént pour la nüit.| 
Le mari s'était étendu ds un fau: 
teuil confortable: il pafcourait quel- 
ques lettres arrivées par la poste de 
l'après-diner; la femme (iait: debout 


me LA 


joies et leurs humbles soucis. Com- 
ment pourrai-je élever ma tête au mi- 
lieù d'eux, si pour un misérable 

vendons ce digne et excellen 
Tom?_si nous lui arrachons en un ins- 
tant Que nous lui avons appris 
à aimer et à respecter? |Oui! jé leur 
ai appris les devoirs dev la. famille, 
de père et d'enfant, de mari et de fem- 
me: comment supporter la pensée de 
leur montrer maintenant qu'il n'y «A 
pas dé liens, de relations, si sacrées 
qu'elles soient, que nous ne soyons 
prëts à briser pour de l'argent? J'ai 


ment instruit de sa religion, se sen-| devant son miroir, déroulant les bou- | souvent parlé avec Elisa dé son en- 
tant l'objet de l'attention générale; y | cles et dénouant les tresses de sos che-|fant et dr ses devoirs envers lui comr- 


= Eh! mon bon Dieu! ji] faut le met.| mettait du sien de temps en temps,| veux, élégant ouvrage d'Elisa. Mme 
tre dessus, dit Moïse; et quand il com-|2%ec une grayité et un sérieux 108a-| Shelby, remarquant la pâleur et l'oeil 


‘lcore qui faisaient sans cesse allusion 


mencera: Venez, saiats et pécheurs, 
écoutez-moi' -pouf! il-tombera. * 

Moîse imita les intonations nasales 
du bonhomme, et, pour “illustrer” la 
cätastrophe qu'il racontait, il se lais- 
sa tomber sur le pléncher. 

— Conduisezvous donc décemment 
si vous pouvez, dit Chloé. N'avez-vaus 
pas de honte? 

M. Georgés prit part à la gaieté du 

| délinquant, et déclara qu'il était un 
véritable farceur. L'admonition ma- 
ternelle perdit ainsi tout son effet. 

— Eh bien! bonhotnme! dit Chloé à 
son mari, il faut disposer vos barils. 

— Les barils de maman sont éom- 
me ceux de la veuve, dont M. Georges 
nous lisait l'autre jour l'histoire dans 
le gros livre. ils ne ‘’manquent” ja 
mais. 

— Si! la semaine dernière un d'eux 
défonça, et tous tombèrent au milieu 
de leurs chants. Te souviens-tu? 

Pendent cet aparté de Moïse et de 
Peter, deux barils vides fürent roulés 
dans la case, et calés dans des pierres 
de chaque côté. On mit des planches 
en travers, puis on compléta les pré- 
paratifs en renversant des baquets et 
en rangeant les chaises boiteuses. 

— Monsieur Georges est un si bon 
lecteur, que je suis sûre qu'il voudra 
bien rester et lire pour nous, dit Chloé: 
ce serait si intéressant! 

Georges consentit avec joie: un en- 
fant est toujours disposé à faire ce 
qui lui donne un peu d'importance. 

La chambre fut bientôt remplie d'une 


-] compagnie bigarrée, depuis la vieille 


tête grise du patriarche de quatre- 
vingts ans jusqu'au jeune garçon et‘à 
la jeune fille de quinze. On échangea 
d'abord quelques innotents Comméra- 
rages sur différents sujets. “Où la 


mère Sally avait-elle eu son nouveau Plus Maintenant qu'à signer. 
mouchoir rouge? |Madame allait don-; 


ner à Lisa sa robe de mousseline à 
pois. Monsieur devait acheter un 
cheval de trois ans, qui allait ajouter 
à la gloire de la maison.” Quelques- 
uns des fidèles appartenaient à des ha- 
bitations du voisinage, et on eur per- 
mettait ;de se réunir chez Tom; ils 
apportaient leur quote-part de can- 
cAns sur ce qui se faisait ou se disait 
L'Ens l'habitation: c'était le même 
“libre -échange” que dans les cercles 
d'un monde plus élevé. 

Au bout d’un instant les chants com- 
mencèreit, à la satisfaction trés évi- 
dente des assistants. Le désagrémeñt 
des intonations nasales ne pouvait dé- 
truire complètement l'effet de ces voix 
naturellement belles, chantant cette 
musique à la fois ardente et sauvage. 
Les paroles étaient les hymnes ordi- 
nires et bien connues que T'ot-énrend 
dans tous les temples, ou bien elles 
‘étaient empruntées aux missions am- 
bulantes, et elles avaient je ne sais 
quel caractère étrange où l'on pressen- 
tait l'infini. 

Le choeur d’un de ces psaumes était 
chanté avec autant d'énergie que d'onc- 
tion: ’ LL 
Il faut tomber sur le champ de bataille! 
11 faut tomber sur le champ de bataille! 

Gloire, gloire à mon âme! 

Un autfe refrain favori fut souvent 
répété: ges 
Oui, je vais à la goire. 

moi! Déjà 
L'ange, du haut des cieux, me fait 
signe et m'appelle. 
Je vois la cité d'or et la;porte éternelle! 
1j y en avait beaucoup d'autres en- 


_ 


Où! suivéz- 


eux rives du Jourdain, aux champs de 
Chanaan et À la nouvelle Jérusalem 
L'esprit du nègre, impressionnable et 
mobile, s'attache toujours qux hymnes 
qui Jui pe de aa 
ss {rênes uns riatelt, 
les autres pleuraient, quelques-uns 
frappaient dans leurs mains ou bien 
ls se les serraient les uns aux autres, 


comme s'ils Re N'ALSDEES at 
. 3 “ ù ! | F 


* 


bles” Il était admiré par les jeunes | hagard d'Elisa, l'avait dispensée de son 
et: béni par les vieux. On répétait de | service pour ce soirlà; l'occupation 
tous côtés qu'un ministre ne pourrait | du roment lui rappela la conversation 
bas mieux faire, et que c'était réelle-| du matin, et se tournant vers son ma- 
ment merveilleux. ri, elle lui dit avec assez d'insoucian- 
Pour tout ce qui touchait à la reli-| ce: 
sion, Tom, dans le voisinage, passait — A propos, Arthur, quel est donc 
pour une sorte de patriaréhe. Le côté | cet homme assez mal élevé que vous 


moral dominait en lui: il avait en mê-| avez fait asseoir à notré table aujour-| 


me temps plus de largeur et d'éléva- d'hui? ï, 
tion d'esprit qu'on n'en rencontre par-| — ]1 s'appelle Haley, dit Shelby en 
mi ses compagnons; il était l'objet d'un | se retournant sur son siège comme 
crand respect: (1 était parmi eux com-|un homme mal à l'aise; et il tint ses 
me ün ministre. Le style gimple, cor- | yeux fixés sur la lettre. 
dial, sincère de ses exbortations, qu-| :- Haley! quel est-il, et qui peut 
rait édifié des person d'une plus ,l'attirer ici, dites-moi? 
hauts éducation. Mais é'étaifdâns) — Mon Dieu! c'est un homme avec 
la prière qu'il excellait, Rien n° g@u-| qui j'ai fait quelques affaires, la der- 
vait surpasser la simyheité touthäfite. | nière fois que j$ suis allé aux Nat- 
l'entrainement juvénile de cette prière, | chez, dit M. Shelby. 
enrichie du langage de l'Errflure, qu'i! 
s'était en quelque sorte assimilé et|à venir s'installer chez nous et à nous 
qui tombait de ses jè sans qu'il en | demander à dîner? 
eût conscience. “11 païtaitgguste” di-[ — Mais non; c'est moi qui l'avais 
sait un vieux nègre dans son pieux {invité J'ai quelques intérêts avec lui. 
langage, et sa prière avait toujours un ..— C'est un marchand d'esclaves? 
tel effet sur les sentiments de l'assis-| poursuivit madame Shelby, qui obser- 
lancé, qu'elle courait souvent le risque | vait un certain etibarras dans les fa- 
d'être étouffée sous les répons abon-|çons de son mari. 
das qui s'échappaiént de toutes parts — Eh! ma chère, qui a pu vous 
autour de lui. mettre cela dans lu tête? dit celui-ci 
Pendant que cette scène se passait | en levant les yeux. 
dans la case de l'esclavé, il s'en pas- — Rien! seulement, dans l'après-ät- 
sait une bien différente dans la mai-|ner, Elisa est.xenue ici, émue, boule- 
son du maître. versée, tout en larmes; elle m'a dit 
Le marchand et M. Shelby étaient | que vous étiez en conférence avec‘ un 
assis l’un devant l’autre dans la salle | marchand d'esclaves, et qu'elle l'avait 
à maüger, auprès d'une table couverte | entendd: vous faire des offres pour son 
de papier et de tout ce qu'il faut pour | enfant! Oh! la sotte créature! 
écrire. M. Shelby était occupé à — Ab! elle vous a diy cela? reprit 
compter des liasses de billets. Quand | M. Shelby; et il reprit sa lettre, qu'il 
ils furent comptés, il les passa au| sembla lire avec la plus grande atten- 
marchand, qui les compta également. | tion, tout en la tenant à l'envers. Il 
— C'est bien, dit celui-ci; il n'y a|faut que cela éclate, se dit-il, en lui- 
n même ; aussi Qien maintenant que plus 
M. Shelby prit vivement les billets | tard! 
de vente et signa, comme un homme — Jéai dit à Elisa, reprit Mme Shel- 
pressé de finir une besogne ennuyeuse; | by, tout en continuant d'arranger ses 
puis il tendit au marchand l'acte si- cheveux, qu'elle était vraiment bien 
gné et de l'argent. Haley tira d'une | folle ÿ s'affliger ainsi, que vous ne 
vieille valise un parchemin qu'il pré-{traitesWjamais avec‘des gens de cette 
senta à. M. Shelby après l'avoir un mo-|sorte. et puis, que je savais que vous 
ment examiné. Celui<i s'en empara|ne voulez vendre aucun de vos escla- 
avec un empressement qu'il ne put dis-| ves.…. et ce pauvre enfant moins que 
simuler. tout autre. : 
— Maintenant, voilà qui est fait, dit! — Bien! Emilie; c'est ainsi que j'ai 
Haley en se levant. toujours dit et pensé. Mais aujour- 
— C'est fait! reprit Shelby d'un air|d'hui. mes affaires sont dans un tel 
rêveur; et, tirant de sa poitrine un|état…. que je ne puis. il faudra que 
long soupir, il répéta encore: C'est{j'en vende quelques-unes... 
fait! # — À ce misérable! lui vendre... yqus! 
— Vous n'en paraissez pas bien ravi, | Oh! c'est impossible. vous ne-parlez 
à ce qu'il me semble, dit le marchand. | pas sérieusement! ; 
— Haley, répondit M. Shelby, j'es- — J'ai le regret de vous dire Que je 
Père que vous vous souviendrez que” suis sérieux. j'ai consenti à ven)ire 
vous m'avez promis sur l'honueur de | Tom. 
Re pas xendte Tom sans savoir eüiref  — Quoi! notre Tom… cette bonne 


quelles mains il ira. let fidèle créature, votre fidèle esclave 
— Eh mais, c'est justement ce que | depuis soh enfance. Oh! monsieur 
vous avez fait vous-même, dit le mar- | Shelby! Et vous lui avez promis sa 
thand. ' ‘ liberté. vous et moi nous lui en avons 
— Vous savez quelle nécessité m'a&|Parié maintes fois. Ab! maintenant, 
contraint! je puis tout croire. je puis croire 
— Mais elle pourrait m'obliger aus- | Maintenant que vous vendrez le petit 
si, moi, reprit Hgley. Cependant je | Henri. l'unique enfant de la pauvre 
à Elisa. 2 
L ds | : Mme Shelby prononça ces mots d'un 
amolissent ton qui tenait le milieu xenire la dou- 
es COS $ ù D leur et l'indignation. 
par les bains de pieds — Eh bien! puisqu'il faut que vous 
Les bains de pieds soht le sed] | sachiez tout. cela est. J'ai consen:i 
moyen de faire disparaître les cors à vendre ensemble Tom et Henri. Je 
et durillons, Mettez quelques gouttes | 2€ sais pas pourquoi on me regarde 
de Putnam's Painiess Corn Extractor |*°#me un monsire parce que je fais 
sur la partie sensible du cor ou duite que tout le monde fait tous les 
durillon et la douleur est tout de suite | Jours. ‘ oo, 
arrêtée. Plus tard, vous prenez un] — Mais pourquoi ceux-là énfre tous? 
bain de pieds chaud pour cinq ou dix Oui, si vraiment vous deviez vendre, 
minutes. Le cor,se contragte et tor- pourquoi choisir ceux1à7. 
be. C'est une sensation délicieuse] — Parce qu'ils me rapporteront les 
que vous éprouvez en faisant usage |Plus grosses sommes. [Voilà pourquoi 
Putnam's Painless Corn Batractor.|ie ne pouvais en choisir d'autres, si 
Putnam's coûte.pes et se, vend dans | Vous en venez là, L'individu m'a offert 
toutesiles pharmacies, # 4) a fun bou prix d'Elisa.. sj cela vous 6on- 
EE en vient mieux! 
à — Le misérable! s'écria Mme She: 
by<. 


c Le ph ige. 


PAL Au 


} us 


— Bah! il s'est cru autorisé par là | 


imie mère chrétienne. 
qu'eije devait lé surveiller, prier pour 
lui, l'élever ca chrétien. et mainte- 
nant... ae Lu s:a dire, si vous le lui 
arrachez pour }: vendre? Et cela 
pour épargner un L.1 d'argent! Et je 
lui ai dit qu'une me vz'ait mieux que 
toutes les ricliesses Ci mode. Pour- 
ra-t-elle mê croire en voyait vendre 
son enfant? Le vendre, he::! pour 
la ruine de son corps et de son âme? 

— Je suis bien fâché, Émilie, que 
vous le preniez si vivement. Oui, en 
vérité! je resr*x« te, vos sentiments, 
quoique je ne puisse pas prétendre les 
partager entièrement. Mais, je vous la 
dis maintenant solennellement, tout 
ést inutile... c'est le seul moyen de me 
sauver. Je ne voulais pas vous le 
dire, Emilie. n2i; voyez-vous, s’il faut- 
parler net. cu verdre ces deux-là, ou 
vendre lat! Ils doivent partir, ou 
tete partiront! Haley possède une hy- 
>Jothèque sur moi. si je ne la purge 
pas avec lui, elle emportera tout. J'ai 
écononiisé, j'ai gratté sur tout, j'ai 
emprunté,. j'ai fait tout, excepté men- 
&'er.. et je n'ai pù arriver à la balance 
de mon compte sans le prix de ces 
deux-là.. J'ai dû les abandonner. Ha- 
ley avait yn caprice pour l'enfant, il a 
voulu terminer l'affaire de cette facon 
et non d'une autre... j'étais en son pôu- 
voir; j'ai dû pbéir… ,Eussiez-vous 
mieux aimé les voir tous vendus ? 

On eût dit que Mme Shelby venait 
de recevoir le coup mortel. Elle resta 
un instant immobile, puis elle se re- 
tourna vers sa table, mit sa tête dans 
ses mains et poussa comme un gémis- 
sement. : he 

— C'est la malédiction de Dieu sur 
l'esclavage... Amère, “mère et mau- 
dite chose! Malédiction sur le maître! 
malédiction sur l’esclave!… [J'étais fol- 
le de penser que je pouvais faire quel- 
que chose de bon avec ce mal mortel... 
c'est:un péché que d'avoir un esclave 
avec des lois comme les nôtres. Je 
l'ai toujours pensé. Mais j'avais aussi. 
pensé à dorer l'esclavage; j'espérais, à 
force de soins et de bofté, faire aux 
miens l'esclavage plus doux que la li- 
berté même. folle que j'étais! 

— Ma femme, vous devenez tout à 
fait abolitionniste.. mais tout à fait. 

— Abolitjonniste! s'ils savaient tout 
ce que je sais sur l'esciavage, ils pour- 
raient parler. Noùs n'ayons pas besoin 
d'eux pour nous instruire, Vous savez 
que je n'ai jamais pensé que l'escla- 
vage fût un. droit; je n'ai jamais eu 
volontairement d'esclaves, 

— Vous différez en cela de beau 
coups de gens pieux, dit M. Shelby. 

— Oui, oui, sans doute, dit Mme’ 
Shelby en “ournant sa montre en or 
entre ses doigts fiévreux et distraits) 
Je n'ai aucun bijou de prix, ajouta-t-elle 


Je lui ai dit 


yaut-elle pas quelque chose? Elle a 
coûté cher. Pour sauver l'enfant d'El 
sa, je sacrifierais tout ce que j'ai, . 
.….— Je suis désolé, Emilie, vraiment 
désolé que cela vous tienne si fort au 
coeur. mais cela ne servirait à rien. 
La chose est faite. Les billets de vente 
sont signés. Ils sont entre les mains 
de Haley. Rendez grâce à Dieu que 
le mal ne soit pas pire. Haley pou- 
vait nous ruiner tous, et le voilà désar- 
mé." 8j vous connaissiez comme moi 
quel homme c'est. vous verricz que 
nous l'avons échappé belle. 

— Il est donc bien dur? 

— Eh! mon Dieu! ce n'est pas préci+ 
sément un homme cruel, mais c'est un! 


qui ne vit que_pour le trafic et le lucze:, 
froid, inflexible, ineorable comme la 
mort et le iombèau. Il vendrait sa pfo- 


la pauvre vieille. 
— Et c’est ce misérable qui achète 
le bon, le fidèle Tom et l'enfant d'Elis4! 
Tr Oui, mia chète Le fajt est que 
cola m'est bieñ pénible: Je ne veux 
mar penser, Haley viendra den 
N'ES : «dan, mondl 


am! 
" 


‘années que je connais leurs modestes 


mt 
Le catarrhe dans le nez== 
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d'un aîr pensif; mais cette montre nel 


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pre mére, s'il en trouvait bon prix..! 
sans pour cela souhaiter aucun mal '& 


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l'en 
Quand-les 


ressemblait plus en rien à la dotice et 
créature qu'elle avait -ét6-jus- 
au Elle $e glissa avec précaution 
dans le corridor, s'arrêté uu motment À 
la, porte de sa maîtresse, leva Îles 
mains, comme pour un stlencieut appel * 
à Dieu, puis tourna sur ‘elle-même, ot 
rentra dans sa chambre, C'était un. 
appartement calme ef coquet, au mô- 


me étage que celui de sa maitresse. 


Voici la fenètre, égayée, pleine de s0- 
leil, où elle s'asseyait pour coudre en 
chantant; voici l'étagère pour ses I: 
vres; vorci, tout près deux, mille pe- 
üts objets de fantaisie; #oici les pré- 
sents des fêtes de Noël et la «modesto. 
garde-robe, suspendue dans le cabinet 
ou,rangée dans les tiroir s..: En un thot} 
c'était 1A sa demeure, et, après tout, 
“une demeure où elle avait été bien. 
heureuse! Sur le lit était couché l'an. 
fant endormi. Ses longues : bouc-2s 
tombaient régligemment autour de son 
visfâge insoucieux encore, de sa bouche 


rose entr'ouverte; ses petiles: mains: 


potelées étaient jetées sur 1a.couvèr- 
ture, et sur toute sa face un sourire 


se répandait comme un rayon-de solajl. -: 


— Pauvre enfant! pauvre être! dit. 
Elisa . 
te‘sauvera! * ; TR 

Pas ùne larme ne tomba sur l'orail- 
ler: dans de telles angoisses, le coeur 
n'a pas de larmes à donner... il ne ver- 
se que du sang, safgnant lui-même, si. 
lencieux et solitaire! j 

Elisa prit un crayon, un morceau de. 
papier, et elle écriWt en toute hâte; 

“Ah! madame! clère madame! ne 
me prenez pas pour hne ingrate; ne 
pensez pas de nial de moi. d'atcumo 
sorte. J'ai entendu ce que vous avez 


‘dit cette nuit, vous et monsieur. Je vais 


vous quitter pout sauver mon enfant. : 
Vous ne me blâmerez pas, Dieu-vqus 
bénisse et vous récompense pour xp- 
tre bonté.” \ 
Eile plia rapidement sa lettre et y 

mit l'adresse; elle-alla Lars un 
tiroir, fit un petit L 
pour son enfant ét J'attacha 
autour d'elle avêèc-un mot 
car une mère pense'à 
les angoisses deiget 
son de joindre.dut paquet-un 
de ses jouets favopis; elle pi A un 
perroquet enluminé de vivén couleurs 
pour le distraire quand'4l faudrait l'é- 
veiller. Elle eut assez de peine à faifo 
lever le petit dormeur; enfin, après 
quelques efforts, 41 s6cous le sommigil 


LA 


et se mit à jouer âvec sôn ; 


dant que sa mère mettait #6 6 
et son £h v. pe ssh. 
Pepe “ER ts 


(A suivreÿ 


M2 7, 2 
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.… 4 Pa v 
voix se furent'ététn. 
tes dans le silence, elle se retira. d'un ; 
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ete année la mesSë de minuit fut 
enlevée avez un brio extraordinaire. 
Notre choeur de chant, sous l'habile 
direction de M. J.-A. Hébert, fut à la 
‘hauteur de la circonstance. Nous félt- 
citons tous les membres de la chorale, 
en même temps que nous les remer- 
cions bien sincèrement. Le “Minuit 
Chrétiens” fut exécuté d'une manière 
superbe par Mme E. Bélair. Mlle Yvon 
ne Thibault, comme toujours, se si 
gnala comme soliste, ainsi que Mike, 
A. Manseau. A l'offertoire on exécuta 
le. ‘‘Hodie natus est” de Rousseau, e: 
à la communion, Mme Ghezzi near | 
chanta le “Né dans une étable” de | 
Gounod. | 

Le R. P. Vézina, curé, célébra le | 
saint sacrifice, et à l'évangile 11 nous 
donna une courte allocution sur Noël | 
11 était awéisté à l'autel par le R P. 
Chaumont, diacre, et le RP. Brassèyé. 
sousdiacre. 

Le programme musical sera répété 
dimanche prochain, le 2 janvier.” 


D . 


Quatre perdent la 
vie drns l'incendie du 
théâtre Winnipeg 


Jeudi mat'n, lé feu s'est déclaré 
dans le théâtre Winnipeg et l'on s'est 
rendu compte immédiatement que l'é- 
difice ne pourrait pas être sauvé. Le 
chef des pompiers a ordonné à ses 
hommes de se tenir à l'extérieur. Ce- 
pendant ‘rois d'entre eux ont été tués 
par la chute du mur de la façade et 
un quatrième est mort le soir à l'hôpl- 
taL Neuf autres ont été blessés plus 
ou moins grièvement. 

L'origine de l'incendie est inconnue 
et une enquête est ouverte. Le théa- 
tre était fermé depuis quelques sermai- 
nes. Il avait été constrult en 1883 et 
c'était l'établissement du genre le plus 
ancien à Winnipeg. 

La population de la ville a été très 
affectée par ce désastre qui a jeté le 
deuil dans quatre familles, à. la veille 
de Noël. Les quatre pompiers victi- 
mes du devoir, tous d'anciens soldats 
de la guerre, étaient mariés et avaient 
de jeunes enfants. La ville leur a fait 
d’imposantes funérailles et les dra 
peaux ont été hissés à mi-mât sur les 
édifices municipaux, en signe de deuil. 

Quatre arrestations ont été opérées 
sur instructions du commissaire des 
incendies. La police refuse de divul- 
guer les noms. 

———_— 0 De 2——— 


"M. W.-A. Fournier 


M. W.-A. Fournier, agent général de 


que, est de retour de New-York où il 
assistait à l'assemblée annuelle des 
agents généraux. L'an dernier à "pa- 


Winniveg une coupe offe’te à l'agent 
général qui accusait le plus haut pour- 
centage d'augmentation. Cette année 
le bureau de M. Fournier e st le deuxiè- 


gent général de Toronto. 
———— CD 0 —— 


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— Je me trouvais, dit-il, su sommet 


écrit Mme Fred Johnson, d 


la Compagnie Générale ‘Transatlanti- 


reille date, M. Fournier rapportalt à 


me sur la liste, la coupe allant à l'a- 


Les funérailles de feu Georges Pou- 
lain eurent lieu vendredi matin à l'é- 
£lise Saint-Edouard, au milieu de pa- 
L'inhumation eut lieu 
dans le cimetière de la cathédrale de 


du défunt. Le service funèbre fut 
chanté par le curé, M. l'abbé Rhéaume. 


—— 0 D — — 
A la caserne 

Le sergent-instructeur vient de finir 
sa conférence. 

— Maintenant, dit-il, nous allons ré- 
capituler. Soldat Therrien, venez en 
avant; comment feriez-vous pour net- 
toyer vntre fusil? 

Le soldat Therrien. — D'abord, je 
regarderais le numéro... 

Le sergent — Le numéro? Qu'est-ce 
que le numéro a à faire avec le net- 
toyage? Pourquoi regarderiez-vous le 
numéro? 

Le soldat Therrien — Pour être sûr 
que c'est bien mon fusil que je net 
toile... ! 


Deux juifs 1 

Deux Juifs, associés dans un petit 
commerce quelconque, assistaient tous 
tes deux À un mariage. Tout à coup, 
Isaac voit arriver près de lui son con- 
frère, très énervé. 

— Isaac, dit-il, j'ai oublié de barrer 
le coffre-fort !… 

— Qu'estce que ça fiche, répond 
Ishac, nous sommes tous les deux ici! 


Au concert 
Elle — Ce violoniste me fait penser 
à Paderewski! 
Lui — Mais Paderewski n'est pas 
ua violoniste! 
Elle — Lui non plus! 


Semelles minces 
Nouvelle recrue —— Sergent, j'aime- 


Les Poudres à Vers de Miller 
ne rendent pas seulement le 
système de l'enfant infenable 
pour les. vers, mais par leur ac- 
tion sur l’estomar, le foie et les 
intestins, elles corrigent le man- 
que d’appétit, l’état bilieux et 
les autres désordres internes 
qué créent les vers. Grâce à el- 
les, les enfants se développent 
et quel que soit l’état dans le- 

uel se trouve leur estomac in- 
esté par les vers, il s'améliore 
aussitôt que le traitement est 


commencé. 


Le sergént — Tes autres sont-elles 
usées? ; 

Recrue — Usées! Grands dieux! Mes 
semelles sont tellement minces que je 
puis marcher sur un cinq sous et dire 
s’il est à pile ou face. 


Abondance de biens 

Elle (d’un physique abondant) — Ne 
me faites pas sortir de mon caractère: 
11 y a deux femmes en moi! 

Lui — C'est donc pour ça qu'il vous 
faut autant de robes et de chapeaux! 

Bonne proposition 

Un Ljalien, de petite stature, avait 
épousé une grosse matrone. Il n'en 
menait pas large dans la conduite du 
ménage. Il reçut un jour une lettre 
de la “Main noire” jui disant: 

“81, dimanche, vous ne donnez pas 
91,000 à notre messager, nous enlève- 
rons votre femme”. 

Le mari répondit aussitôt: 

“Je n'ai pes les $1,000, mais soyez 
assurés que votre proposition m'imte 
resse beauccup”, 

- Le subterfuge trahi 

Jean n'aime pas aller en classe le 
matin. 


il lui dit: 
— Jean est malade; 1] ne pourra pas 
aller à l'école demain. 


— Qui est à l'appare!l? demande le 
professeur. 


— C'est mon père! répond Jean. 
Un bon mouvement 


achats à l'étranger s'élevsient À 1,200 
Une idée magnifique lui vient. 5e. 
nl décroche le téléphone et demande! .. francs et les veutes à. 10,000 ” 
le maître d'école. D'une voix enrouée, : 22 dernier. les --importations mon 


d'une tour de cent pieds de haut Je 
tombe au fond d'une cave. Je me re- 
lève... intact. ‘ : 

— Eh bien, réplique un Gascon, ÿai} 
fait plus fort que ça. Je viens de mous 
entendre, j'en tombe. des nues et je 
ne ressens das même de secousse. 


Le triomphe de l’auto 


_Combien y avait-il d'autos ei | 


ce, en 1896? Exrctement cent Pour 
1925, la statistique en enregistre 747; 
956. Avant deux ans, le million sera 
atteint. ns. 

En 1896, 10,102 chevaux tiraient un 
fiacre à Paris. On n'en compte plus 
que 44. 

Il y a trente ans, l'industrie automo- 
bile rapportait à peine mille francs au 
Trésor. Aujourd'hui, la somme dépas- 
se le millard. 

L'automobile occupe, à lui seul, plus 


a 


tinquiène de la totalité de la main- 
d'ueuvre industrielle française. 
Au début dé ce siècle, enfin, les 


talent à 159,000,000 et les exportations 
à 1,927,000,000. 
et DD 2—— — 
La production mondiale des 
automobiles 


D'après les chiffres fournis par les 


de 400,000 ouvriers, c'est-à-dire plus 


— Prévenu, vous avez volé la mon- | #%rvices officiels de statistique du goë- 
tre du paignant, un superbe chronomè-| "ernement Ces Etais-Unis, la prodyr 
tre de quinze cents francs, qu'aves-vous | tion mondiale des voitures et camions 
à répondre? . [automobiles fabriqués en 1925; s'élève 
+ — Ah! par exemple, mon président, | r2îit à 4,800,321 véhicules a 
je n'ai pas de chance. Pour une fois] Vbici comment se répartirait cette 
que j'ai voulu avoir un boa mouvement, | fabrication: ‘ 
on me le repréche... Etats-Unis, 4175365; France, 117; 

000; Grande-Bretagne, 176,197; Cans- 
at gares da, 164,359; Allemagne, 55,000; lialie, 
était fluet et chétif. 29,573: Belgique, 5,406; Tchéco-Siprs 

Jr L'ns de dt en SR ET 0 ee Pne 

473; Suisse, 450; Hongrie, 229; Suède, 


j'ai été élevé dans éu coton. 0: 
Et, devant les sourires incréduies: |, sg Danemark, 75. Soit un total de 


— Tenez! j'en ai encore dars lée 


. . 
oreilles! | Affaiblissement nerveux — 
"7... -De plus en plus :|“Après avoir souffert pendant 
Un.habitant des bords de ls Geronse! longtemps j'éprouvais un af- 
taconte ses aventures: faiblissément nerveux général”, 


ne ne eee ee ce me A 
\ / 


de Weirgor, Wis. “J'étais bie 
bas à cette époque et le docteu 
déclara que je n’avais plus qu 
sie temps à vivre. Depui 

ue j'emploie le Novoro du D 

ierre, j'ai un bon appétit, « 
som profond et ressens 1 
désir de travaille: 
J'ai 61 ans” C'est une surpri 
se pour beaucoup de constate 
le changement ‘opère dan 
bien des cas ce ple reméd 
végétal. Il n'est pas vendu dan 
le commerce de droguerie mai 
directement. Ecrire au Dr Pr 
ter Fahrney & Sons Co., 250! 
Washington Blvd., Chicago, H 

Livré exempt de douane a 
Canada. 


Tél 2 153 Spécialiste des you 


OFFICES 
L'EGLISE DU 


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GIEUX A LA CATHEDRALE 
DE SAINT-BONIFACE 


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